Cyborg kuro-chan Vol.7 - Actualité manga

Critique du volume manga

Publiée le Jeudi, 21 Janvier 2010

La série Cyborg Kurochan a très souvent tendance à tourner en rond, et plus particulièrement dans ce tome ! En effet, les cinq histoires de ce septième opus seront autant d’occasion de retrouver certains personnages tombés dans l’oubli, au vu de la multitude de caractères délirants apparus entre temps. Une bataille des élèves de Suzuki qui tourne à une guerre sanglante, le retour en force des premiers chats-cyborgs de Gôkun, les petits travaux de Nanachan… autant d’historiettes débile virant toujours au grand n’importe quoi et aux explosions en tout genre.

Notons que dans ce tome, un lieu récurrent semble apparaître : la décharge, où vivent Gokun, Mikun et compagnie. Cet endroit désertique devient alors propice aux combats qui n’entraineront plus de destructions civiles, et l’auteur peut s’y donner à cœur joie dans la violence. Cependant, l’humour devient un peu malsain lorsque ce sont non plus les robots déjantés mais de jeunes enfants en chair et en os qui jouent à la guerre… pour de vrai. Mais l’auteur doit être à mille lieues de ce genre de préoccupations morales du moment qu’il peut incorporer des « PIF PAF » des « BANG » et des « BOUM ».

Le tome revient tout de même à plusieurs reprises sur le caractère de ses personnages favoris pour susciter un certain attachement. Avec le retour de ses premières créatures, le professeur Gokun devient plus paternel et moins diabolique que précédemment. Le personnage de Nanachan est également assez touchant lorsqu’elle essaie au mieux de se rendre utile. Néanmoins, le quarantième degré permanent nous empêche d’accrocher au mieux aux messages de l’auteur, à moins d’être véritablement naïfs.

La redondance se ressent de manière moins intense que dans le tome précédent, et les histoires se lisent avec plus de facilité, dès lors que le cadre n’est plus urbain et les scènes moins apocalyptiques. Néanmoins les souffrances sont plus intérieures, à l’image d’un Kurochan se décomposant dans le dernier chapitre, et nous laissant, pour une fois, avec un vrai cliffhanger !


Tianjun


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Tianjun
13 20
Note de la rédaction