Cyborg kuro-chan Vol.2 : Critiques

« Quelque chose me dit que cette petite ballade va encore se transformer en une aventure à grand spectale ! »

De nombreuses péripéties attendent Kurochan dans ce tome ! Chasse à la baleine, attaque d’un robot géant à la recherche de son fils, hold-up de grande envergure, et même un peu d’émotion avec les histoires sentimentales de Mikun ! Le cocktail est toujours aussi pimenté, pour ne pas dire carrément explosif !

Toujours aussi délirant, ce tome est également placé sous le signe de la parodie, notamment des films à grand budgets. Outre l’hommage appuyé à Die Hard, on retrouve une ambiance de films catastrophes ou les villes explosent, face à un envahisseur venu d’on ne sait où. L’impuissance de l’armée qui veut utiliser la bombe atomique, les héros qui veulent se sacrifier pour atteindre leur but… tout cela est digne des plus grands nanars du cinéma, mais passe étonnamment bien, si on prend la lecture au soixantième degré et que l’on ne craint pas l’overdose d’explosions et de destructions en tous genres. L’auteur utilise également l’auto-parodie avec un Kurochan blasé de croiser de nouveaux personnages toujours plus tarés ou des réactions hilarantes des deux vieux. Le tome comporte en revanche quelques références à la culture japonaise (acteurs, groupes musicaux, chansons,...) qui ne seront pas évidentes pour le lecteur, malgré le lexique que fournit habituellement Pika. Mais la majorité des gags restent visuels et font souvent mouche, pour peu que l’on adhère à la débilité ambiante du titre !

Ce second tome est dans l’exacte lignée du premier, un cartoon déjanté avec un héros à mi-chemin entre un Astroboy et un Felix le chat sous acides ! Le tout reste accessible à un public très large, car malgré les explosions permanentes la violence est surtout vue comme un défouloir à but comique, et il n’y a pas de scènes gores. Toutefois, le rythme effréné et la narration parfois confuse pourront rendre la lecture plus pénible qu’agréable, sans compter une traduction assez grossière.

Tianjun