Complément affectif Vol.9 : Critiques

Suppli

Critique du volume manga

Publiée le Vendredi, 17 Décembre 2010

« Et si… sans qu’on en ait conscience… le sol sous nos pieds… pourrissait lentement ? Je n’y avais... jamais pensé. »

Cette couverture rosée, ornée de fleurs de cerisiers, nous donne tout de suite le ton de ce neuvième tome. L’amour tient ici une place toute particulière. Il n’est plus abordé exactement comme auparavant, car il blesse sans pouvoir y remédier, il fait mal à en mourir, mais aussi, il fait rêver. Mais l’amour, qu’est-ce que c’est ? Pour les femmes, il se matérialise au travers d’un corps d’homme. Mais ensuite ? Chacun aura sa propre vision des choses. Mari Okazaki, par ses femmes qui semblent libres et fortes, nous montre les différentes facettes de cet amour, ou de ces souhaits auxquelles toutes femmes aspirent. Mais aussi, c’est le drame, un frisson inquiétant qui parfois nous traverse, et nous donne l’envie, le courage de nous lancer, maintenant, tout de suite, pour prendre les choses en main, notre vie entre nos doigts, et emprunter un virage qui changera notre vie du tout au tout.

L’une souffre, l’autre est de plus en plus heureuse, certaines se posent des questions… Dans la vie, chacun a tendance à se comparer aux autres, à essayer de comprendre son voisin, chose souvent beaucoup plus simple que de se comprendre soi-même. Ce neuvième volume de la série, malgré un premier chapitre qui nous laisse de marbre, il faut l’avouer, réussit à nous monter les larmes aux yeux. Peut-être pour les plus sensibles allez-vous dire. Mais avouons-le, cette question du mariage, cette union si désirée, parfois acquise, la sincérité de la demande, mais aussi la raison pour laquelle on souhaite cette union si sacré, sont des interrogations qui effleurent l’esprit de chacune de nous, quelque soit notre âge. Ne vous attendez alors pas à rester de marbre après avoir tourné la dernière page. Mari Okazaki sait nous imprégner des bribes de ses dessins de femmes, des petites parties de chacune d’entre nous, qui tendent à rester dans notre esprit, et parfois, à envahir nos pensées dans des moments de doute et d’hésitation.


lovehina


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
LoveHina
15 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs