Critique du volume manga
Publiée le Vendredi, 05 Novembre 2021
"Sur une feuille de papier, on peut devenir n'importe qui."
Ces paroles, autrefois prononcées par Kanade, semblent parfaitement cristalliser la nature des tourments de nos deux héros, voire même en être à l'origine. Kanade et Yuhki l'ont bien compris après avoir fait le point et avoir ouvert leur coeur, et c'est ainsi que le premier semble avoir définitivement retrouvé son corps d'adulte et entreprend désormais de réintégrer la troupe de théâtre en tant qu'apprenti, tandis que le deuxième finit de se frotter à la matérialisation de son étrange voix intérieure, qu'il est désormais le seul à voir.
Après deux premiers volumes pas forcément faciles d'accès car un brin cryptiques et jouant sur quelques éléments voués à nous bousculer sur certaines idées (comme régulièrement avec Takako Shimura), l'heure est déjà venue pour Comme un adieu de se conclure avec ce troisième volume qui, globalement, se consacre surtout à la "résolution" des problèmes intérieurs des principaux personnages, afin d'ensuite les pousser à repartir de l'avant, quitte à ne pas devoir hésiter à repartir de zéro.
Et on ne va pas le cacher: ça va malheureusement un peu vite parfois, en particulier dans la dernière ligne droite. Certaines idées ne semblent finalement qu'esquissées, probablement volontairement pour laisser le lectorat les prendre comme il vaut, mais il aurait été assurément intéressant de voir la mangaka les exploiter plus en profondeur. Ici, finalement, la plupart des focus semblent avancer de manière assez convenue... en ne perdant toutefois jamais leur intérêt, puisque Kanade et Yuhki font face, même si c'est parfois rapidement, à chacun de leurs doutes, à chacune de leurs désillusions, à chacune de leurs erreurs du passé, dans l'espoir d'enfin repartir de plus belle vers l'avant. Et en cela, la toute fin, malgré son aspect très rapide, est également très belle.
Difficile de parler plus en détails de ce volume sans trop en dire. Simplement, Takako Shimura mène très honnêtement son récit jusqu'à son terme. Même si elle semble parfois survoler certaines idées, la mangaka aborde de belle manière la psyché de ses personnages, notamment à travers sa pointe de surnaturel assez symbolique de leurs tourments intérieurs. Comme un adieu est globalement une très jolie oeuvre, nous donnant envie de vite retrouver en France cette grande dame du manga... Et ça tombe bien puisque les éditions Akata, faisant bien les choses, nous proposeront dans seulement quelques jours le premier volume de la nouvelle série de l'autrice, Si nous étions adultes..., dont la parution est prévue le 10 novembre.
Ces paroles, autrefois prononcées par Kanade, semblent parfaitement cristalliser la nature des tourments de nos deux héros, voire même en être à l'origine. Kanade et Yuhki l'ont bien compris après avoir fait le point et avoir ouvert leur coeur, et c'est ainsi que le premier semble avoir définitivement retrouvé son corps d'adulte et entreprend désormais de réintégrer la troupe de théâtre en tant qu'apprenti, tandis que le deuxième finit de se frotter à la matérialisation de son étrange voix intérieure, qu'il est désormais le seul à voir.
Après deux premiers volumes pas forcément faciles d'accès car un brin cryptiques et jouant sur quelques éléments voués à nous bousculer sur certaines idées (comme régulièrement avec Takako Shimura), l'heure est déjà venue pour Comme un adieu de se conclure avec ce troisième volume qui, globalement, se consacre surtout à la "résolution" des problèmes intérieurs des principaux personnages, afin d'ensuite les pousser à repartir de l'avant, quitte à ne pas devoir hésiter à repartir de zéro.
Et on ne va pas le cacher: ça va malheureusement un peu vite parfois, en particulier dans la dernière ligne droite. Certaines idées ne semblent finalement qu'esquissées, probablement volontairement pour laisser le lectorat les prendre comme il vaut, mais il aurait été assurément intéressant de voir la mangaka les exploiter plus en profondeur. Ici, finalement, la plupart des focus semblent avancer de manière assez convenue... en ne perdant toutefois jamais leur intérêt, puisque Kanade et Yuhki font face, même si c'est parfois rapidement, à chacun de leurs doutes, à chacune de leurs désillusions, à chacune de leurs erreurs du passé, dans l'espoir d'enfin repartir de plus belle vers l'avant. Et en cela, la toute fin, malgré son aspect très rapide, est également très belle.
Difficile de parler plus en détails de ce volume sans trop en dire. Simplement, Takako Shimura mène très honnêtement son récit jusqu'à son terme. Même si elle semble parfois survoler certaines idées, la mangaka aborde de belle manière la psyché de ses personnages, notamment à travers sa pointe de surnaturel assez symbolique de leurs tourments intérieurs. Comme un adieu est globalement une très jolie oeuvre, nous donnant envie de vite retrouver en France cette grande dame du manga... Et ça tombe bien puisque les éditions Akata, faisant bien les choses, nous proposeront dans seulement quelques jours le premier volume de la nouvelle série de l'autrice, Si nous étions adultes..., dont la parution est prévue le 10 novembre.
21/10/2021 