Collège Fou Fou Fou (le) - Kimengumi Vol.19 : Critiques

Il se passe toujours plein de choses, un peu tout et surtout n'importe quoi, autour des pensionnaires du lycée Ichiô ! Au fil de nouveaux épisodes allant d'un à trois chapitres, Motoei Shinzawa continue d'enchaîner les mésaventures concernant sa palette de personnages déjantés.

Sont au programme, entre autres, les déboires d'un Jidai incapable de conserver sa paye dès le premier jour à cause de son entourage, ce même Jidai pris dans une chasse au démon dont il est la victime, une Yui qui tente vainement de s'endurcir auprès des rebelles, un premier jour de neige agité nourri par la rivalité entre Rei et sa voisine Chako, un Lassie incapable de faire les courses et qui se fait à nouveau gentiment maltraiter, l'apparition de "bons samaritains" beaucoup, beaucoup trop envahissants... Le point commun de ces récits est que Motoei Shinzawa parvient toujours à partir de situations plus ou moins classiques, mais où tout part très vite en vrille, et d'exagérer comme il se doit les traits de caractère (comme ceux des "bons samaritains") pour servir son humour sans queue ni tête.

Entre ces petites histoires, on trouve deux récits un peu plus longs, faisant trois chapitres chacun. Le premier récit d'entre eux voit la maison des Ichidô sous la menace d'une association de voleurs ! Mais lesdits escrocs n'auront de cesse, par leurs plans complètement débiles, qu'ils soient surtout une belle bande de bras cassés. Quant au deuxième récit, il voit Motoei Shinzawa ressortir une nouvelle fois sa recette des "chapitres ultra-marrants", avec cette fois-ci une réappropriation délirante des Kaiju, ces monstres géants typiquement japonais.

A un volume de la fin de sa saga, Motoei Shinzawa ne manque toujours pas de bonnes petites idées, pour amuser ses lecteurs et leur vider la tête. Entre les chapitres, on appréciera que, depuis le volume précédent, le mangaka offre des petits mots d'auteur, où il se confie notamment sur ses problèmes de santé.