Collège Fou Fou Fou (le) - Kimengumi Vol.17 : Critiques

Les nombreux personnages déjantés du Collège fou, fou, fou sont de retour avec un 1ème opus se partageant essentiellement entre deux récits de plusieurs chapitres.

Dans l'un, on découvre une nouvelle bande aux ambitions folles : les conspirateurs, qui se sont terrés pendant 10 ans dans le lycée, attendant leur heure pour enfin vaincra les gros bras et prendre le contrôle de l'établissement... Seul problème : les 5 gaillards sont particulièrement débiles, comme l'atteste déjà leur plan ! Motoei Shinzawa joue plutôt bien sûr leur spécialité respective pour apporter quelques gags, et en profite aussi pour mettre un eu plus en avant le chef des gros bras, Yô, ce qui est toujours sympathique.

Dans l'autre, on retrouve les filles du club de volley pour un tournoi qui s'annonce périlleux, car en plus d'avoir pour adversaires une équipe emmenée par une joueuse monstrueuse (dans tous les sens du terme), Yui et Chie doivent également composer avec les nouveaux plans tordus de Kinako et Rui. Ce long passage est bien sûr emmené par ces deux-là et par la leader adverse qui a une façon de jouer bien à elle, mais on appréciera aussi l'utilisation amusante de la capitaine et, surtout, celle du coach qui est hilarant tant il est incompétent et ne cesse de décevoir ses joueuses pourtant parfois pleines d'espoir.

Entre ces deux récits plus longs, les membres du Kimengumi paraîtraient presque discrets par rapport à certains visages secondaires. Ça a au moins le mérite d'apporter un peu plus de renouvellement. Mais rassurez-vous, nos héros sont bien présents aussi à travers quelques chapitres qui les exploitent assez bien : la paresse de Jin, les soucis capillaires de Rei (un chapitre particulièrement drôle), le stress de Kiri à l'approche de la visite chez elle de son prof qui risque fort d'être... hum, étonnée par son père et son frère... Autant de petits moments rigolos plutôt bien gérés.

Au fil du tome, Shinzawa s'amuse toujours autant sur les jeux de mots dans les noms de ses personnages. A ce titre, dommage que la traduction française n'offre pas de clés de compréhension.

Un bon volume dans l'ensemble, qui a le mérite de se reposer moins que d'habitude sur les membres du Kimengumi.