Code Geass - Lelouch of the Rebellion Vol.8 : Critiques

Code Geass: Hangyaku no Lelouch

Critique du volume manga

Publiée le Mercredi, 02 Février 2011

Au terme d'un affrontement lourd en pertes, Lelouch est abandonné de tous. Sa véritable identité est révélée à l'Ordre qui le trahit, sa sœur est morte, Zero a tout perdu. Néanmoins, il décide de profiter de cette descente aux enfers pour en découdre une dernière fois avec son géniteur : l'Empereur.

Voici donc le volume final de l'adaptation de la série animée Code Geass. Le début de la série était plutôt bancal car le trait de Majiko! était loin d'égaler celui de Clamp, mais il fallait avouer que proposer une version de l'histoire qui se serait déroulée sans Knightmare était une bonne idée. Ce huitième volume conclut donc la série exactement comme l'anime, la maladresse en plus. C'est un reproche fait à chaque chronique mais qui malheureusement est indissociable de cette adaptation : le trait de l'auteur gâche toute la superbe du scénario original. Pourtant, on sent qu'il fait des efforts ! Seulement, les traits trop arrondis et le dessin simpliste trahissent la gravité du scénario. Les scènes les plus poignantes, car il y en a dans ce volume, sont gâchées et laissent de marbre. On ne retrouve pas l'intensité, ô combien extraordinaire, du final de la série animée, et c'est là le gros point faible du volume.

L'auteur se donne la liberté d'apporter quelques changements à l'intrigue. Par exemple, l'âme de Marianne n'est plus insérée en Anya mais en Villetta. De plus, la bataille finale est grandement gâchée. Alors certes, l'absence de Knightmare empêchait l'intensité de l'ultime lutte psychologique entre Lelouch et Schneizel, mais on perd ici les passage les plus intenses. Adieu le face à face entre Suzaku et Kallen, bonjour la confrontation bancale avec Anya et Gino. Et la traduction de Tonkam n'arrange la scène finale qui perd vraiment toute sa superbe. Les phrases des personnages sont parfois lourdes et maladroite, ce qui a quand même de l'impacte sur les derniers propos de Lelouch et Nunnally.

Néanmoins, malgré ces critiques, ce final n'est pas exempt de qualités mais il faut reconnaître que celles-ci sont liées au scénario de l'anime d'origine. Ainsi, les retournements de situation sont vraiment nombreux et le final réellement beau bien que tragique. Dés le début de l'histoire, on pouvait s'attendre à ce que le personnage de Lelouch ne s'en sorte pas indemne, mais la fin qui lui est consacrée est digne du personnage charismatique qu'il est.
Notons aussi que le volume est largement plus gros que d'habitude, chose essentielle étant donné le nombre d'éléments du scénario d'origine qu'il adapte. Les plus grands fans de la série en auront donc la joie de savourer une dernière fois la lecture des aventures de Lelouch sur un temps un peu plus allongé avant de clore l'histoire.

En conclusion, cette adaptation de Code Geass s'adresse avant tout aux fans de la franchise. La série animée reste en effet bien au dessus de cette série en 8 volumes et ce sur bien des points. Quant à ceux qui regretteraient de quitter Lelouch sur le format papier, il y a toujours la possibilité de se rabattre sur les diverses adaptations manga disponibles chez le même éditeur. Bien que la qualité varie d'un titre à l'autre, les plus grands fans trouveront leurs comptes. Néanmoins, ce Code Geass est peut-être le deuxième meilleur, juste derrière Nightmare of Nunnally.


takato


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Takato
13 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs