Clover Vol.3 : Critiques

Dans ce troisième tome, les 3 compères que sont Tomoki, Hayato et Kenji vont à la pêche ! Hayato, passionné de la discipline, matériel en main, (re)devient vite l'élément comique du titre. Et la dérision autour de sa passion pour la pêche va donner un peu d'air à ce volume car cette fois l'auteur rentre plus dans le monde des « racailles ».
Clover est avant tout un shonen sur les voyous lycéens au Japon et ce troisième opus va nous le rappeler. De nombreuses scènes de baston autour d'un lycée composé presqu'exclusivement de racailles, c'est du déjà-vu. Des querelles autour d'un prétendu devoir d'obéissance au plus fort, c'est aussi du déjà-vu. Mais si le titre commence à utiliser des grosses ficelles qu'il avait jusque là évité, l'auteur essaie tant bien que mal de garder une certaine originalité. Ainsi, là où d'autres frappent et réfléchissent après, une place importante est donné au dialogue dans Clover. Si on se met sur la gueule, ici ça ne s'étale pas sur 150 pages de scènes de combat ultra-détaillées. Et si Kikuchi et Sanada ont agressé Hayato et Kenji, ils ne vont pas passer leur temps à leur chercher des noises. Tout cela est appréciable. D'autant plus que l'attitude nonchalante, très Carpe Diem d'Hayato vient nous rappeler que tout cela n'est pas très sérieux.

Il faut prendre le titre pour ce qu'il est : un furyo manga. Malgré un thème déjà abordé dans de nombreuses autres séries, Clover arrive à se démarquer grâce à son humour et surtout une vision positive et optimiste de la vie.

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