Classroom for heroes Vol.8 - Actualité manga
Classroom for heroes Vol.8 - Manga

Classroom for heroes Vol.8 : Critiques

Eiyû Kyôshitsu

Critique du volume manga

Publiée le Lundi, 07 Décembre 2020

Travaillant sans avoir trop le choix pour un organisme voulant la mort de Blade, Yessica cachait bel et bien quelque chose... et ne peut désormais plus reculer. Un ultimatum lui a effectivement été posé: si elle n'assassine pas au plus vite l'ex-brave, l'organisation réglera ça de façon plus radicale en balançant une bombe atomique sur la capitale, rien que ça ! Entre préserver inutilement notre héros qu'elle aime bien et sauver nombre d'innocents civils d'une explosion, la jeune fille a forcément vite fait son choix. Et c'est donc en cachant son tiraillement qu'elle provoque en duel Blade ni vu ni connu, en y mettant toutes les forces pour l'éliminer... Quelle sera l'issue de cet affrontement que les élèves de l'école observent sans en connaître la vraie nature ?

Quand bien même l'idée d'un duel à la vue de tous est complètement débile dans le cadre de la mission de Yessica, on attendait avec un minimum d'intérêt la suite et fin de cette partie consacrée à celle qui était la plus intrigante depuis le début de la série. Mais comme toujours avec Classroom for Heroes, il ne faut pas s'attendre à grand chose côté intrigue et développements: le combat dure à peine quelques pages, les auteurs y jouent une énième fois sur la résistance et les capacités hors normes de Blade, les personnages autour ne s'interrogent pas vraiment sur ce qui se passe (en plus d'être toujours aussi neuneus, à ne rien capter sur l'identité de Blade), et tout se résout de manière expéditive et facile via un petit "plan" pouvant toutefois prêter à sourire dans la mesure où notre héros propose quelque chose d'improbable dont il a le secret.

Et une fois ces enjeux un peu plus "importants" balancés en une quarantaine de pages, la suite ne changera pas la donne en revenant bien vite à ses habitudes, à savoir des petites idées abordées le temps d'un chapitre pour faire sourire, mais se finissant toujours un peu à la va-vite en n'étant exploitées qu'en surface.
On se retrouve tout d'abord avec nos héros qui fusionnent les uns avec les autres grâce à une machine d'Elisa, le tout donnant lieu à quelque chose de très simple, voire d'extrêmement basique dans son abord, mais donnant lieu à quelques instants comique assez réussis, grâce à des changements de personnalité improbables (n'est-ce pas Sophie ?). Ca ne rime pas à grand chose, mais l'aspect loufoque fonctionne.
Puis quand Clara espère inviter Blade seul avec elle en vacances pour se rapprocher de lui, les choses partent forcément en vrille avec notre héros qui invite tout le monde, puis un "concours" pour s'accaparer l'ex-brave suite à une superstition. Là aussi c'est très, très basique, surtout dans la pseudo-rivalité de chacune pour accomplir la superstition, mais on appréciera quand même la toute petit mise en avant classique de Claire, jeune fille voulant se rapprocher de Blade, bloquée par sa timidité, mais tout de même contente de le voir heureux avec tout le monde.
Quant à la dernière partie, elle annonce là aussi quelque chose d'assez intéressant avec le retour d'une mère bien décidée à récupérer son enfant alors qu'elle ne s'était jamais occupée d'elle jusque-là, ce qui donne lieu à quelques gags, à un petit peu d'action toujours aussi basique, puis à une chute qui est, comme toujours dans la série, d'une simplicité si déconcertante que même l'humour ne parvient pas vraiment à totalement la justifier. Néanmoins, l'ensemble est quand même plaisant pour voir à nouveau l'attachement que Blade et Cuch ont l'un pour l'autre, voire l'attachement que tout le petit groupe a pour la petite fille-dragon.

En somme, les volumes de Classroom for Heroes se suivent et, globalement, se ressemblent. Très, très peu ambitieux dans son univers tout comme dans son humour qui en revient souvent aux mêmes choses, l'auteur d'origine Shin Araki ne manque pourtant pas de bonnes petites idées, mais elles sont souvent expédiées et sous-exploitées, tandis que le mangaka Koara Kisida met tout ça en images sans vraiment briller, sauf pour certaines bouilles assez drôles. En somme, on sourit assez souvent, mais ça ne va vraiment pas chercher loin.
  

Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
11 20
Note de la rédaction