City Hunter Ultime Vol.1 - Actualité manga
City Hunter Ultime Vol.1 - Manga

City Hunter Ultime Vol.1 : Critiques

City Hunter

Critique du volume manga

Publiée le Mardi, 13 Mai 2008

Très bonne initiative de la part de Panini, qui nous propose de découvrir, ou rédécouvrir, ce manga culte qu’est City Hunter (ou Nicky Larson pour les francophiles) en édition Deluxe.
Un petit mot sur l’édition. Trop de réédition « Deluxe » n’ont de luxe que le nom. C’est à moitié le cas pour celle de City Hunter. Je m’explique : le format a été agrandi (14,5x21cm), la traduction a été revue, le papier est très souple, la couverture est classe et certaines pages sont colorisées. En ce sens, c’est bien une édition Deluxe. Cependant, on note tout de même quelques tournures de phrases un peu bancales et surtout une colorisation très vieillotte ! On a l’impression que les seules couleurs utilisées sont des dégradés de rouge, ce qui rend les pages très peu agréables à la vue. Dommage …
Pour ce qui est du manga en lui-même, alors là c’est presque tout bon ! Le poids des années ne se fait aucunement ressentir, ni dans le scénario ni dans les dessins.
Tsukasa Hojo est un expert du manga, alliant parfaitement humour, action et émotion. De l’humour grâce au personnage de Ryo Saeba, de l’action du fait de sa profession, et de l’émotion avec la mort en début de tome de son coéquipier.
La trame principale est assez classique, puisqu’il s’agit de suivre les missions d’un tueur à gage de génie surnommé City hunter et de sa coéquipière, mais elle est traitée avec un esprit tellement décalé que l’originalité est là quand même. En effet, Ryo Saeba est l’homme le plus pervers tous mangas confondus, et son équipière la femme qui déteste le plus les vicieux tous mangas confondus. Vous aurez compris, ce couple fait des étincelles, si ce n’est pas carrément un brasier, pour le plus grand bonheur des lecteurs. Outre son côté pervers, City Hunter bénéficie d’une personnalité assez poussée, et le mystère entourant son passé le rend très intriguant.
Les dessins servent parfaitement l’action, Hojo pouvant à son gré avoir un graphisme comique ou plus « stylé ». Ainsi Ryo Saeba peut, d’une page à l’autre, passer d’un personnage extrêmement classe et séduisant à un simple pervers ayant le charisme d’une huître.
Une entrée en matière vraiment excellente, qui donne envie de se ruer sur les 31 prochains tomes ! Mes hommages au mangaka, surtout pour le tour de force d’avoir inventé le mythique personnage qu'est Ryo Saeba !



crack

Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Crack
18 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs