City Hunter - Rebirth Vol.8 - Actualité manga
City Hunter - Rebirth Vol.8 - Manga

City Hunter - Rebirth Vol.8 : Critiques

Kyô Kara City Hunter

Critique du volume manga

Publiée le Lundi, 09 Août 2021

Critique 2 :

Ryo retrouve sur sa route une vieille connaissance qu'il n'avait pas spécialement envie de revoir: Rosemary Moon alias "Bloody Mary", qui fut autrefois sa partenaire. Suscitant quelque peu la jalousie de Kaori qui se rend compte en plus qu'elle ne connaît pas tant de choses que ça du passé de Ryô, Bloody Mary ne semble toutefois pas être une menace: ayant lâché ses sombres activités d'autrefois pour s'offrir une reconversion réussie dans le mannequinat, la jeune femme affirme être là uniquement pour visiter Tokyo, et souhaite avoir Ryo pour guide. mais la vérité pourrait être tout autre, mettant le City Hunter en danger de mort...

Après une affaire réussie (la plus réussie depuis le début de la série) dans les deux précédents volumes et qui avait pour intérêt d'être inédite dans le City Hunter Initial, Sokura Nishiki revient donc aux bases de son manga en revisitant une autre partie bien connue du manga d'origine de Tsukasa Hojo, à savoir celle centrée sur Bloody Mary, qui a lieu à partir du tome 22 de City Hunter. On ne fera pas l'affront de trop en dire dessus: dans les faits, le déroulement reste quasiment similaire à la version d'origine (une Bloody Mary manipulée par un terroriste lâche qui veut se venger de Ryo, l'occasion pour Kaori d'en apprendre vaguement plus sur le passé de notre héros...), à tel point que l'on pourrait presque se demander parfois quel est l'intérêt puisque les différences sont minimes et n'apportent rien de neuf aux personnages-phares de City Hunter.

Mais pourtant, il y a tout de même une part d'inédit, avec tout d'abord la présence d'un informateur habile en la personne du Corbeau qui agit pour Umibozu, et surtout une menace supplémentaire avec une bombe que l'ennemi serait visiblement prêt à faire exploser en emportant tout le monde avec lui. Et ces deux éléments ont surtout pour vocation d'amener de nouvelles choses sur l'"intruse" de ce manga: Saori... enfin, "nouvelles choses" est un bien grand mot par moments. En effet, le corbeau a pour intérêt d'insister encore un peu plus sur l'énigme que Saori représente pour les personnages de City Hunter, puisque même cet informateur de génie ne trouve (forcément) rien sur elle. Mais c'est l'affaire de la bombe qui offre le plus d'importance à la "lycéenne", puisqu'elle se frotte là à un élément inédit du City hunter d'origine où elle aura un rôle-clé. Dans les grandes lignes, c'est simpliste à souhait: le danger ne se ressent jamais vraiment, et cette bombe n'a vraiment été rajoutée là que pour offrir un rôle à Saori, sans avoir de réel impact. Néanmoins, même si la "jeune fille" tend toujours à agacer parfois dans ses moments gagas en début de tome avec Yurika (qui, elle, ne sert encore et toujours à rien) ou quand elle se met bêtement en danger, elle affiche bel et bien un désir d'être enfin utile, une détermination à aider les héros qu'elle aime tant, au point de prendre quelques initiatives (souvent inconscientes tant elle pourrait se mettre en danger, mais bon) et, surtout, de s'offrir une évolution dans sa relation avec Umibozu: alors que le chauve affirmait que la jeune fille n'est qu'une étrangère et qu'elle n'a pas à se mêler de ses affaires, il pourrait bien reconsidérer sa vision d'elle.

En somme, après l'efficace arc précédent, cette partie sur Bloody Mary durant à peine un volume laisse sur une impression mi-figue mi-raisin. On appréciera que Saori soit un petit peu plus utile que d'habitude, mais dans les faits les éléments ajoutés juste pour ça sont vraiment simplistes, et le reste manque cruelle de neuf par rapport au City Hunter d'origine. Mais à présent, on attend surtout avec curiosité de voir ce que donnera la nouvelle partie débutant dans le dernier chapitre, une affaire de drogue qui semble grave et qui, surtout, est inédite dans le manga originel de Tsukasa Hôjô.

Critique 1 :

Maintenant que le problème des frères Snake est réglé, voilà qu'un autre type de problème s'abat sur Ryo: son ancienne partenaire, Bloody Mary, débarque à Shinjuku! Cette femme est aussi belle que dangereuse, ce qui ne plaît guère à Kaori. D'autant qu'elle apprend par le biais de cette dernière le passé de Ryo, ce qui va la mettre mal à l'aise.
Saori de son côté est bien décidée à venir en aide à ses héros avec le peu de moyens dont elle dispose.

Les précédents volumes se sont montrés prenants et surtout plus pertinents que les premiers, et ce notamment grâce à l'absence ou tout du moins la discrétion de Saori...malheureusement cette dernière revient sur le devant de la scène dans cet opus...et de suite cela devient plus pénible! Car oui, je le répète et le répéterai encore et encore, ce personnage est agaçant et ne sert à rien !
Et bien dans ce tome pas de surprise, elle est tout aussi agaçante! La différence est qu'elle sert ici à quelque chose...à ceci près que cela reste de la poudre aux yeux !

Dans un premier temps on va suivre sur presque un chapitre entier Saori et son amie venant de notre monde, résumer les événements de l'intrigue concernant Bloody Mary... Un résumé pénible à suivre. Et comme l'auteure a dû se rendre compte qu'il fallait faire quelque chose de ce personnage, elle va rajouter une péripétie à l'histoire originale, une péripétie qui va être résolue par Saori. Donc oui ici, concrètement elle sert à quelque chose, mais elle va résoudre l'anomalie qu'elle crée elle-même (c'est le syndrome Suicide Squad: on invente un problème que le personnage va résoudre, mais qui n'aurait pas existé sans le personnage...c'est un peu le comble de la vacuité et de l'inutilité !)

On ne sait pas trop quoi retenir de cette affaire... Cela permet d'intégrer un peu plus le personnage de Saori à l'équipe (damned), mais quel intérêt d'intégrer Bloody Mary dans ce spin off pour la mettre aussi peu en scène? C'est tellement dommage qu'un tel personnage ne serve ici que de prétexte et soit aussitôt éclipsé.

Commence ensuite une nouvelle histoire qui est elle par contre inédite (ce qui est à mon sens le seul intérêt de faire un spin off d'un titre, raconter de nouvelles histoires et pas nous redonner celles qu'on connaît déjà). Et ça part plutôt pas mal...parce que Saori est rapidement mise de côté !

En conclusion, je ne comprends toujours pas l’intérêt de ce spin off et encore moins l’intérêt d'en faire un isekai ! Les histoires inédites sont sympas à suivre, elles n'avaient pas besoin d'être intégrées dans un isekai, le fléau des mangas actuels! Je rabâche peut-être, mais j'ai bien l'impression que si cette série doit s'étendre sur 120 volumes, je le répéterai 120 fois !
Ça passe plutôt pas mal, mais je n'arrive pas à me défaire de cette impression de gâchis et d'exploitation honteuse de la saga.

Critique 2 : L'avis du chroniqueur
Koiwai

12 20
Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Erkael
12.5 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs