Cité des esclaves (la) Vol.2 - Actualité manga
Cité des esclaves (la) Vol.2 - Manga

Cité des esclaves (la) Vol.2 : Critiques

Dorei-ku - Boku to 23 Nin no Dorei

Critique du volume manga

Publiée le Mardi, 15 Mars 2016

A la nuit tombée, les occultes petits jeux esclavagistes basés sur le fameux appareil « scm » se poursuivent et s’amplifient dans les ruelles de Tokyo. Si Yuga et Eïa tentent d’étendre leur influence, ils ne sont manifestement point les seuls : certains acteurs encore tapis dans l’ombre paraissent tirer les ficelles.

Des scènes toujours aussi choquantes : réflexion,  jeu de dupe et violence s’enchaînent ici à coup de retournements de situations : bien que parfois frappé d’une tension particulière cela paraîtra probablement moins étouffant que le premier tome ; quand bien même, on ne doutera pas que cela puisse alimenter l’adrénaline de beaucoup de lecteurs, tant l’auteur peut aller loin, avec une certaine intensité teintée de drame.
 
Si, lors du premier tome, il était introduit nombre de personnages, d’autres font ici leur apparition et ne manquent pas d’enrichir agréablement la trame, notamment une certaine Shiori que l’on espère revoir dans de meilleures conditions, laquelle représente assez bien le professionnalisme du chara-design de Hiroto Ooishi ; d’ailleurs, l’esthétisme général est toujours aussi bon, avec certains contrastes dans les planches relevant de manière assez saisissante certaines scènes. Les pages de chapitre attirent l’œil et les textures rougeâtres de la couverture sont très évocatrices : vraiment plaisant.

Les deux premiers tiers du tome sont très agréables par une certaine intelligence du scénario qui croise : fonctionnement des duels, interactions intraprotagonistes et développement de l’intrigue ; et ce avec une relative pédagogie qui rend l’ensemble limpide et accessible. Et si le dernier tiers du tome est parfois un peu maladroit, en sus de mettre en scène un personnage résolument insupportable de vulgarité, il n’en est pas moins dépourvu d’une cohérence quant au déroulement du tome et la suite des évènements. Au titre de ladite pédagogie, ou accessibilité, on appréciera trouver en début de tome une double page de synthèse sur, d’une part, les personnages et leurs relations de maître à esclave et, d’autre part, les jeux qu’ils utilisent afin de vaincre leur adversaire.

Avec ce deuxième tome, « La cité des esclaves » continue de développer les bases d’une trame qui décidément ne cesse subrepticement de croître à travers moult personnages et une intrigue en toile d’araignée : dans le genre, un divertissement intelligent et parfois sensationnel.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Alphonse
15.5 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs