Critique du volume manga
Publiée le Mercredi, 18 Mars 2020
Chocotan, la plus adorable des petites teckels, continue de vivre nombre de choses aux côtés de sa jeune maîtresse Nao, de son amour secret Arima, d'Erika, et de ses amis canins tels que Happy ou Martine... mais qu'en sera-t-il quand elle devra être brièvement séparée de Nao ? Confiée à de la famille éloignée de la jeune fille le temps d'une journée à l'occasion d'un mariage, la petite chienne commence déjà à ruminer dans son coin... sans savoir qu'elle vient d'être entendue par Mao, une toute petite fille qui, alors qu'elle se lamentait sur le remariage de son père, se prend alors d'intérêt pour notre héroïne canine... Comment tout ceci va-t-il se terminer ? Le secret de Chocotan va-t-il éclater au grand jour ?
Ce problème occupe le premier chapitre et s'achève donc vite, et c'est d'ailleurs la seule chose que l'on pourra reprocher un peu, tant le cas de la découverte de Mao concernant le secret de Chocotan aurait pu donner plus de choses. En revanche, là où Kozue Takeuchi frappe juste, c'est dans l'abord très joli d'un sujet précis et pouvant être dur à accepter pour un enfant: le remariage. La nouvelle maman de la fillette a beau faire de son mieux pour être acceptée et montrer une réelle attention, Mao a du mal à accepter sa présence... La situation changera-t-elle ? Réponse dans ce récit où le secret de Chocotan passe presque a second plan, mais où la chienne dégage une certaine bienveillance envers la fillette dans son observation de la situation.
Voici donc de quoi entamer convenablement ce tome, mais le meilleur reste pourtant à venir. Bien sûr, la mangaka, par la suite, continue de nous offrir ces petits moments de vie dont elle a le secret, entre humour, légère part romantique et surtout complicité humain/chien, mais le dernier tiers du volume amène l'un de ces moments plus durs et réalistes dont l'autrice est régulièrement capable, avec cette fois-ci le cas de Vagabonde, une chienne errante à qui nos héros canins mais aussi humains veulent venir en aide. Rejetée, n'ayant jamais reçu le moindre amour alors qu'elle en rêve, envoyée en fourrière où elle risque, comme beaucoup d'autres chiens et chats, d'être euthanasiée, pourra-t-elle être sauvée, et si oui comment ? A travers la quête belle et presque naïve d'une Chocotan fidèle à elle-même, Takeuchi parvient alors à aborder avec une certaine force et une émotion bien dosée le cas de ces animaux errants, ces "bâtards" laissé à l'abandon et promis à un avenir funeste. En quelques pages seulement pas mal de choses sont efficacement soulignées et ont de quoi interpeler les plus jeunes lectrices et lecteurs, mais il faut également noter que cette fois-ci la mangaka nous offre une conclusion tout de même beaucoup plus positive que dans certaines histoires des tomes précédents, avec même la promesse de voir s'installer une nouvelle tête récurrente !
"Il y a des chiens comme ceux-là, qu'on achète au prix fort en magasin, et il y a des chiens comme moi, qui sont gratuits mais à qui on n'accorde aucun regard... En quoi je suis différente d'eux ?"
Une nouvelle fois, l'autrice frappe juste. Sa série canine a beau être souvent amusante, tendre et mignonne, elle sait aussi, encore et toujours, aborder de temps à autre des sujets plus délicats, pour une lecture trouvant un bon équilibre.
Ce problème occupe le premier chapitre et s'achève donc vite, et c'est d'ailleurs la seule chose que l'on pourra reprocher un peu, tant le cas de la découverte de Mao concernant le secret de Chocotan aurait pu donner plus de choses. En revanche, là où Kozue Takeuchi frappe juste, c'est dans l'abord très joli d'un sujet précis et pouvant être dur à accepter pour un enfant: le remariage. La nouvelle maman de la fillette a beau faire de son mieux pour être acceptée et montrer une réelle attention, Mao a du mal à accepter sa présence... La situation changera-t-elle ? Réponse dans ce récit où le secret de Chocotan passe presque a second plan, mais où la chienne dégage une certaine bienveillance envers la fillette dans son observation de la situation.
Voici donc de quoi entamer convenablement ce tome, mais le meilleur reste pourtant à venir. Bien sûr, la mangaka, par la suite, continue de nous offrir ces petits moments de vie dont elle a le secret, entre humour, légère part romantique et surtout complicité humain/chien, mais le dernier tiers du volume amène l'un de ces moments plus durs et réalistes dont l'autrice est régulièrement capable, avec cette fois-ci le cas de Vagabonde, une chienne errante à qui nos héros canins mais aussi humains veulent venir en aide. Rejetée, n'ayant jamais reçu le moindre amour alors qu'elle en rêve, envoyée en fourrière où elle risque, comme beaucoup d'autres chiens et chats, d'être euthanasiée, pourra-t-elle être sauvée, et si oui comment ? A travers la quête belle et presque naïve d'une Chocotan fidèle à elle-même, Takeuchi parvient alors à aborder avec une certaine force et une émotion bien dosée le cas de ces animaux errants, ces "bâtards" laissé à l'abandon et promis à un avenir funeste. En quelques pages seulement pas mal de choses sont efficacement soulignées et ont de quoi interpeler les plus jeunes lectrices et lecteurs, mais il faut également noter que cette fois-ci la mangaka nous offre une conclusion tout de même beaucoup plus positive que dans certaines histoires des tomes précédents, avec même la promesse de voir s'installer une nouvelle tête récurrente !
"Il y a des chiens comme ceux-là, qu'on achète au prix fort en magasin, et il y a des chiens comme moi, qui sont gratuits mais à qui on n'accorde aucun regard... En quoi je suis différente d'eux ?"
Une nouvelle fois, l'autrice frappe juste. Sa série canine a beau être souvent amusante, tendre et mignonne, elle sait aussi, encore et toujours, aborder de temps à autre des sujets plus délicats, pour une lecture trouvant un bon équilibre.
24/06/2020 