Chocolat Noisette Vol.7 - Actualité manga

Chocolat Noisette Vol.7 : Critiques

Critique du volume manga

Publiée le Vendredi, 19 Juillet 2013

C’est toujours un peu l’angoisse quand on chronique une de ses lectures préférées. Savoir si les lecteurs seront d’accord, ou si l’on se fera lyncher sur la place publique. Deviner la réaction des gens, se demander si on a pensé à tout, si on a été objectif, si on ne trahit pas la pensée de l’auteur … Ok, c’est un peu le stress. Mais c’est encore pire quand on a l’idée masochiste de le faire pour une auteur FRANCAISE. Non mais voilà, l’auteur de ce qu’on a tellement aimé peut nous lire. Elle sait. Elle SAIT ce qu’on en pense et en plus on ose l’écrire comme si c’était une vérité générale. Bonjour la pression. Alors Clover, si tu me lis, arrête tout de suite de me lire. Et, au passage, je te dois une mort dans d’atroces souffrances pour mon pauvre petit cœur.

Donc donc donc, la suite de Chocolat x Noisette. On l’aura attendue, bavée, imaginée, fantasmée … On aura aussi certainement pu voir des extraits, des petits bouts perdus sur le net, et notamment une introduction catastrophique laissant penser au suicide devant le petit discours pessimiste de Choco. D’entrée de jeu, dans les premières bulles, on a envie de le prendre, le secouer et crier jusqu’à ce qu’il se réveille. Noooon Choco ne fais pas ça. Ne baisse pas les bras. Passons. Ce n’est que le début des grandes émotions, avec en début de tome la fin de la parenthèse au gîte. Malgré des hauts et des bas, notamment en matière de sexe pour Noisette et de sentiments pour Jérem, notre petit couple guimauve continue de prospérer en tout bien tout honneur, pour l’instant. Lucas trépigne de ne pas pouvoir aider Choco à reconquérir la Noisette, et évacue sa frustration sur le pauvre Romain qui se voit devenir psy sans vraiment le vouloir. Et Choco … Eh bien Choco ne fait pas tant n’importe quoi que prévu. Il panse ses blessures, certainement. Et c’est ainsi tout le tome, tandis qu’il essaye de passer à autre chose en évitant de fréquenter celui qu’il … aime. (aucun commentaire ne sera fait à ce sujet en l'absence de son avocat)

Noisette doit donc valser entre un Lucas qui ne parle plus, un Choco qui l’évite ou qui se montre blessant alors qu’il a lui-même l’air de souffrir, et un Jérem qui lui déclare son amour toutes les deux minutes … sans le montrer réellement. Ah, et un Romain qui ne semble détester que lui. Encore une fois, le bonheur de notre héros aura été de courte durée et dans ce tome 7 il reprend tout de plein fouet. Comme à l’ordinaire, Clover parvient à jongler avec finesse entre toutes les émotions complexes de ses protagonistes. Rien n'est aussi simple qu’il n’y paraît, et les routes toutes tracées que l’on avait passé tant de temps à imaginer, il n’y a plus qu’à les oublier. L’auteur en utilise d’autres pour notre plus grand plaisir. Si tous ses personnages semblent s’éloigner, ils ont pourtant rarement été aussi proches des uns des autres, de leurs véritables émotions. On a hâte de savoir ce qu’il advient de Romain, qui se montre bien plus à présent, grâce à Lucas, et ce duo aura encore quelques détails à nous fournir. On apprend également que, même quand l’amour semble briller de mille feux, le bonheur est une affaire de chaque instant et il n’est jamais acquis. Et enfin, nous dirons que le cœur a ses raisons que la raison ignore, quoi de plus vrai à cette lecture qui nous en fera cruellement prendre conscience. Certains seront déçus, d’autres danseront de joie. Mais au final, on ne peut qu’apprécier la lecture, encore et encore, pour une maîtrise très juste des sentiments humains et de leurs nuances.

Clover, sache-le, c’est fatiguant de ne pas trouver quoi critiquer dans ton scénario. Pour le dessin, cette fois-ci j’ai davantage remarqué quelques erreurs de proportions que dans tes précédents tomes. La faute sans doute à une pression du lectorat qui n’attendait que la suite de leurs aventures. Mais niveau histoire, c’est encore une fois une excellente note qui t’attend, tous mes remerciements et de grands clins d’œil entendus.


 




Critique 1 : L'avis du chroniqueur
NiDNiM
19 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs