Critique du volume manga
Publiée le Lundi, 04 Avril 2022
Fuyuki Kanda, professeur senior, a comblé l'absence de sa femme en adoptant Fukumaru, chat que les autres jugent hideux, mais pour lequel l'instituteur ne cache pas son affection. Sa vie a pris un tournant nouveau depuis ce jour : Son quotidien est rythmé par les séances câlins avec son chat qui attend avec impatience le retour de son papa lors des journées de boulot. Face à cette évolution, le meilleur ami de Kanda ne peut cacher son étonnement, tandis que les élèves de l'homme vont s'imaginer le pire : Que celui-ci les délaisse pour une femme !
Véritable concentré de bonne humeur, le premier tome de la série féline d'Umi Sakurai laissait difficilement indifférent. Il faut dire que l'autrice sait y faire, que ce soit pas des personnages à l'empathie forte, les frasques quotidiennes entre Kanda et Fukumaru qui traduisent une vraie connaissance de la coexistence avec un félin chez soi, ou le petit ton parfois amer qui imprègne le récit afin de lui donner de la densité, et nourrir un protagoniste dont le rapport à son matou n'est pas anodin.
La formule ne change pas avec ce second volume, de même pour notre constat peut-être même encore plus positif, du fait que la mangaka bonifie sa recette, sait mettre en scène d'avantage d'humour dans son œuvre, et introduit un soupçon de sérieux lorsque c'est nécessaire. Si la quasi totalité de l'ouvrage s'intéresse à l'alchimie entre le professeur et le petit adopté dans leur quotidien, à travers des scénettes brillant de bonne humeur dans lesquelles tout parent de chat pourra parfois se reconnaître, le volume sait parfois s'intéresser à tout ce qui gravite autour de Kanda : Son meilleur ami, ses élèves, et le passé qui le lie à sa défunte épouse. C'est d'ailleurs l'aspect le plus mis en avant parmi les focus sur « l'autour » de Kanda. Son lien fort à sa femme est ce qui le mena à adopter Fukumaru, chose que cette suite développe un chouïa tout en opposant en permanence la tristesse infini de l'époux veuf par la tendresse sans limite que peut lui apporter son chat. L'ensemble est souvent narré avec pudeur, sans trop en faire, la mignonnerie du titre devenant alors une arme pour nous émouvoir de la meilleure manière qui soit.
Si nous n'en sommes qu'au second tome de la série (celle-ci en comptant actuellement huit au Japon), il semble qu'une routine se soit déjà installée, mais une routine bien dosée et équilibrée. Aussi, bien que le binôme Kanda/Fukumaru occupe une grosse partie du volume à travers de petits moments de tranche de vie affectueuse dont les gags se renouvellent toujours très bien, le titre sait proposer autre chose au moment opportun, abordant des idées comme le deuil ou tout simplement l'impact qu'un animal de compagnie peut avoir sur nous. A l'heure où certains tentent encore de minimiser l'amour qui peut naître pour ces petites bêtes, Le chat qui rendait l'homme heureux -et inversement- s'affirme comme une réponse juste, touchante et drôle, et une œuvre dont on ne ressent aucune lassitude malgré un format routinier.
Véritable concentré de bonne humeur, le premier tome de la série féline d'Umi Sakurai laissait difficilement indifférent. Il faut dire que l'autrice sait y faire, que ce soit pas des personnages à l'empathie forte, les frasques quotidiennes entre Kanda et Fukumaru qui traduisent une vraie connaissance de la coexistence avec un félin chez soi, ou le petit ton parfois amer qui imprègne le récit afin de lui donner de la densité, et nourrir un protagoniste dont le rapport à son matou n'est pas anodin.
La formule ne change pas avec ce second volume, de même pour notre constat peut-être même encore plus positif, du fait que la mangaka bonifie sa recette, sait mettre en scène d'avantage d'humour dans son œuvre, et introduit un soupçon de sérieux lorsque c'est nécessaire. Si la quasi totalité de l'ouvrage s'intéresse à l'alchimie entre le professeur et le petit adopté dans leur quotidien, à travers des scénettes brillant de bonne humeur dans lesquelles tout parent de chat pourra parfois se reconnaître, le volume sait parfois s'intéresser à tout ce qui gravite autour de Kanda : Son meilleur ami, ses élèves, et le passé qui le lie à sa défunte épouse. C'est d'ailleurs l'aspect le plus mis en avant parmi les focus sur « l'autour » de Kanda. Son lien fort à sa femme est ce qui le mena à adopter Fukumaru, chose que cette suite développe un chouïa tout en opposant en permanence la tristesse infini de l'époux veuf par la tendresse sans limite que peut lui apporter son chat. L'ensemble est souvent narré avec pudeur, sans trop en faire, la mignonnerie du titre devenant alors une arme pour nous émouvoir de la meilleure manière qui soit.
Si nous n'en sommes qu'au second tome de la série (celle-ci en comptant actuellement huit au Japon), il semble qu'une routine se soit déjà installée, mais une routine bien dosée et équilibrée. Aussi, bien que le binôme Kanda/Fukumaru occupe une grosse partie du volume à travers de petits moments de tranche de vie affectueuse dont les gags se renouvellent toujours très bien, le titre sait proposer autre chose au moment opportun, abordant des idées comme le deuil ou tout simplement l'impact qu'un animal de compagnie peut avoir sur nous. A l'heure où certains tentent encore de minimiser l'amour qui peut naître pour ces petites bêtes, Le chat qui rendait l'homme heureux -et inversement- s'affirme comme une réponse juste, touchante et drôle, et une œuvre dont on ne ressent aucune lassitude malgré un format routinier.