Chat aux sept vies (le) Vol.2 - Actualité manga
Chat aux sept vies (le) Vol.2 - Manga

Chat aux sept vies (le) Vol.2 : Critiques

Gojussenchi no Isshô

Critique du volume manga

Publiée le Mardi, 07 Juillet 2020

Yoshino Narita, jeune femme déjà veuve à son âge, gère avec application les bains laissés par son défunt époux, mais ne supporte plus les chats, qui créent en elle une sorte de traumatisme depuis la mort de son mari. Nanao, jeune félin qui avait auparavant un maître humain, a décidé, aux côté de son ami le chat aux yeux bleus Machi, de détester ces derniers depuis que son maître l'a apparemment abandonné en le vouant à une vie précaire de chat errant. Ces deux vies n'avaient donc apparemment rien pour s'attirer. Et pourtant, elles sont précisément liées par la perte du même être cher. En voyant Nanao, la jeune femme tente désormais, petit à petit, de vaincre sa peur des chats, allant même jsuqu'à nourrir les félins du quartier. Quant à Nanao, en finissant par comprendre les mots de Yoshino disant que son maître Akiharu est mort, finira-t-il par reconsidérer sa haine envers les humains ?

Après un premier tome qui frôlait parfois le pathos mais se révélait assez touchant, la mangaka Gin Shirakawa poursuit son récit dans une optique assez prévisible mais intéressante, où, maladroitement, à tâtons, par petits pas l'un envers l'autre, l'humaine et le chat liés par un même deuil essaient de se rapprocher et de dépasser leurs craintes respectives pour, peut-être trouver ensemble un apaisement dans leur souffrance, car c'est à travers eux deux que le défunt Akiharu continue d'exister.

Et le tout est mené de manière assez jolie, avec peut-être un peu moins d'émotion et quelques touches d'humour supplémentaires par rapport au tome 1, mais toujours avec une pointe de douceur voire de mélancolie au fil de laquelle l'autrice tâche aussi d'apporter quelques brefs développements sur d'autres points, notamment le cas de Machi/Blue et de la raison pour laquelle il se méfie des humains, sans forcément les détester.

Reste que les choses vont un peu vite dans l'évolution de ces êtres, et que cette impression n'est pas aidée par le fait que ce deuxième opus ne fasse que 120 pages, quand bien même on a aussi droit ensuite à un petit chapitre bonus rigolo de 19 pages où Nanao et Machi ont forme humaine. Mais dans l'ensemble, Le chat aux sept vies reste une lecture assez touchante, dont on attendra la conclusion avec un certain intérêt.
   

Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
14.25 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs