Critique du volume manga
Publiée le Mercredi, 29 Décembre 2021
Après deux semaines passées à l'hôpital, Momona a eu la surprise de se réveiller dans un monde en tous points similaires au sien: ici, ce sont les femmes qui sont obsédées par le sexe tandis que les hommes sont prudes, et ça change tout. Notre héroïne, elle, a beaucoup de mal à s'adapter à cette situation, d'autant plus en voyant que ses deux copines du lycée Kawashima et Kanzaki, sont particulièrement vicelardes en parlant sans cesse de cul...
Après un premier volume assez intrigant car il évitait d'être excessivement putassier, jouait sur un certain humour et laissait parfois réfléchir sur certaines dérives de notre propre monde sur les rapports homme/femme et sur la façon dont notre société peut sexualiser à tout bout de champ la gente féminine, rebelote dans ce deuxième tome où, globalement, les auteurs ne changent pas leur recette, en plaçant Momona dans différentes situations inversées.
Ainsi, lors d'un passage aux bains public, tout le monde se fiche de la nudité de notre héroïne car ce sont les filles qui ne pensent qu'à mater les mecs (ou presque). Côté fantasmes dans les fictions érotiques, ce sont ceux des femmes qui sont omniprésents, avec bien sûr une vision différente du harem entre autres, ou encore l'idée de "pistolets humains" pour désigner des hommes couchant de leur plein gré avec tout ce qui passe. Lors des compétitions sportives télévisées, ce sont les nanas qui aiment envahir le terrain à poil en gênant ces messieurs. Côté shopping, les sous-vêtements féminins sont réduits à trois fois rien (il est même possible pour les filles de porter des dessous dépareillés sans que ça choque) tandis que les étals de slips et caleçons masculins sont interminables et variés. Ou quand il fait chaud, il n'y a rien de choquant à voire les filles se mettre torse nu (vu que les seins ne sont pas un fantasme ici), là où les hommes se sentent gênés à l'idée d'exhiber leur torse.
Etant donné que, grosso modo, un chapitre de même pas 20 pages est égal à une idée, on regrettera parfois que le scénariste Amahara ne fasse que survoler certains éléments qui auraient pu être plus approfondis, et que certains chutes soient même trop expéditives en nous laissant un peu en plan. Néanmoins, le schéma, bien qu'il tende déjà à lasser au bout d'un moment, continue éventuellement d'amuser bien sûr, mais surtout de pointer du doigt différentes petites inégalités entre les sexes qui ressortiront peut-être mieux auprès du public masculin grâce à cette situation inversée. Un aspect qui fonctionne d'autant mieux que Momona souligne elle-même certains points aberrants ou navrants de temps à autre, et que cela ressort d'autant mieux quand elle est avec ses deux amies totalement obsédées.
La lecture reste alors, dans l'ensemble, assez bien campée... Et alors que lo'n sent déjà poindre une petite lassitude face au schéma déjà très routinier, le dernier quart du tome a l'idée de briser cette routine en installant le cas d'un camarade de classe vicieux de l'ancien monde de Momona qui, à son tour, se retrouve projeté dans cet autre monde inversé. Que donnera donc l'arrivée d'un lycéen pervers de notre monde dans cet autre univers où toutes les filles ne pensent qu'à la chose ? On a envie de dire que selon l'exploitation qu'en feront les auteurs, ce sera tout ou rien, donc affaire à suivre dans le prochain volume...
Après un premier volume assez intrigant car il évitait d'être excessivement putassier, jouait sur un certain humour et laissait parfois réfléchir sur certaines dérives de notre propre monde sur les rapports homme/femme et sur la façon dont notre société peut sexualiser à tout bout de champ la gente féminine, rebelote dans ce deuxième tome où, globalement, les auteurs ne changent pas leur recette, en plaçant Momona dans différentes situations inversées.
Ainsi, lors d'un passage aux bains public, tout le monde se fiche de la nudité de notre héroïne car ce sont les filles qui ne pensent qu'à mater les mecs (ou presque). Côté fantasmes dans les fictions érotiques, ce sont ceux des femmes qui sont omniprésents, avec bien sûr une vision différente du harem entre autres, ou encore l'idée de "pistolets humains" pour désigner des hommes couchant de leur plein gré avec tout ce qui passe. Lors des compétitions sportives télévisées, ce sont les nanas qui aiment envahir le terrain à poil en gênant ces messieurs. Côté shopping, les sous-vêtements féminins sont réduits à trois fois rien (il est même possible pour les filles de porter des dessous dépareillés sans que ça choque) tandis que les étals de slips et caleçons masculins sont interminables et variés. Ou quand il fait chaud, il n'y a rien de choquant à voire les filles se mettre torse nu (vu que les seins ne sont pas un fantasme ici), là où les hommes se sentent gênés à l'idée d'exhiber leur torse.
Etant donné que, grosso modo, un chapitre de même pas 20 pages est égal à une idée, on regrettera parfois que le scénariste Amahara ne fasse que survoler certains éléments qui auraient pu être plus approfondis, et que certains chutes soient même trop expéditives en nous laissant un peu en plan. Néanmoins, le schéma, bien qu'il tende déjà à lasser au bout d'un moment, continue éventuellement d'amuser bien sûr, mais surtout de pointer du doigt différentes petites inégalités entre les sexes qui ressortiront peut-être mieux auprès du public masculin grâce à cette situation inversée. Un aspect qui fonctionne d'autant mieux que Momona souligne elle-même certains points aberrants ou navrants de temps à autre, et que cela ressort d'autant mieux quand elle est avec ses deux amies totalement obsédées.
La lecture reste alors, dans l'ensemble, assez bien campée... Et alors que lo'n sent déjà poindre une petite lassitude face au schéma déjà très routinier, le dernier quart du tome a l'idée de briser cette routine en installant le cas d'un camarade de classe vicieux de l'ancien monde de Momona qui, à son tour, se retrouve projeté dans cet autre monde inversé. Que donnera donc l'arrivée d'un lycéen pervers de notre monde dans cet autre univers où toutes les filles ne pensent qu'à la chose ? On a envie de dire que selon l'exploitation qu'en feront les auteurs, ce sera tout ou rien, donc affaire à suivre dans le prochain volume...
24/10/2023 