Critique du volume manga
Publiée le Vendredi, 24 Juillet 2020
Denji s'est trouvé un nouvel objectif : Vaincre le Démon-Flingue, afin d'obtenir les faveurs de Makima. Une première piste s'offre à lui quand un morceau du démon est convoité chez un ennemi qui envahi un hôtel. Accompagné d'autres membres de la 4e section spéciale, comptant notamment Power et Aki, Denji se rend sur les lieux. Mais voilà que le démon les pièges dans une boucle infernal, impossible à briser. Pourtant, Denji doit trouver une solution pour battre cet adversaire car en cas de Victoire, Himeno lui donnera un langoureux baiser bien baveux.
Après des débuts sympathiques mais parfois un peu trop légers, notamment par son humour sous la ceinture un peu simpliste, on en attendait peut-être plus du dernier titre en date de Tatsuki Fujimoto. Ce troisième tome se présente alors comme celui qu'on attendait tant celui-ci honore toutes les promesses de la série.
Ainsi, la traque du démon de l'hôtel se termine comme on pouvait s'y attendre : Par une violence aussi barbare que jouissive, ton dans lequel le mangaka excelle particulièrement. L'astuce pour résoudre la situation est assez bien trouver, et découle sur un affrontement final par spécialement intense, mais trépidant dans sa violence graphique qui s'appuie sur de formidables giclés de sangs volontairement exagérées. Servie avec le trait de l'auteur, la bataille est plus que plaisante.
La suite du tome confirme l'art de l'auteur dans différents styles : L'humour un poil grivois d'un côté mais toujours un peu trashouillard, ainsi que la capacité du mangaka à nous surprendre quand on ne s'y attend pas forcément. La transition vers la partie suivante de l'histoire aurait pu retomber dans le classique en s'appuyant sur la perversité de Denji, mais amène finalement de jolies petites choses : Des gags à base de vomi d'une part, mais aussi un certain développement particulièrement intéressant de Himeno qui apporte une densité au personnage, tout en cristallisant ses relations avec le héros. Plusieurs ambitions sur toute cette étape donc, qui apportent aussi plusieurs ambiances au récit qui demeure parfois volontairement vulgaire, mais aussi plus mélancolique et sérieux quand il se doit.
Nous n'en dirons pas énormément sur la toute fin du volume, qui constitue une véritable surprise. Celles et ceux qui ont lu Fire Punch le savent, l'auteur aime contrebalancer son récit et nous surprendre dans nos attentes. C'est ce qui se passe sur les dernières chapitres, spectaculaires par la violence subite, tout en amenant une nouvelle bataille intimement liée aux premiers instants de Chainsaw-Man... C'est particulièrement bien trouvé et palpitant à suivre, même si on se questionne sur l'audace qu'aura le mangaka sur le sort de certains personnages.
Tatsuki Fujimoto nous offre le tome de Chainsaw-Man qu'on attendait : Irrévérencieux, violent mais aussi subtil quand il le veut. On en attend forcément énormément de la suite de l’œuvre dont on espère une audace aussi forte.
Après des débuts sympathiques mais parfois un peu trop légers, notamment par son humour sous la ceinture un peu simpliste, on en attendait peut-être plus du dernier titre en date de Tatsuki Fujimoto. Ce troisième tome se présente alors comme celui qu'on attendait tant celui-ci honore toutes les promesses de la série.
Ainsi, la traque du démon de l'hôtel se termine comme on pouvait s'y attendre : Par une violence aussi barbare que jouissive, ton dans lequel le mangaka excelle particulièrement. L'astuce pour résoudre la situation est assez bien trouver, et découle sur un affrontement final par spécialement intense, mais trépidant dans sa violence graphique qui s'appuie sur de formidables giclés de sangs volontairement exagérées. Servie avec le trait de l'auteur, la bataille est plus que plaisante.
La suite du tome confirme l'art de l'auteur dans différents styles : L'humour un poil grivois d'un côté mais toujours un peu trashouillard, ainsi que la capacité du mangaka à nous surprendre quand on ne s'y attend pas forcément. La transition vers la partie suivante de l'histoire aurait pu retomber dans le classique en s'appuyant sur la perversité de Denji, mais amène finalement de jolies petites choses : Des gags à base de vomi d'une part, mais aussi un certain développement particulièrement intéressant de Himeno qui apporte une densité au personnage, tout en cristallisant ses relations avec le héros. Plusieurs ambitions sur toute cette étape donc, qui apportent aussi plusieurs ambiances au récit qui demeure parfois volontairement vulgaire, mais aussi plus mélancolique et sérieux quand il se doit.
Nous n'en dirons pas énormément sur la toute fin du volume, qui constitue une véritable surprise. Celles et ceux qui ont lu Fire Punch le savent, l'auteur aime contrebalancer son récit et nous surprendre dans nos attentes. C'est ce qui se passe sur les dernières chapitres, spectaculaires par la violence subite, tout en amenant une nouvelle bataille intimement liée aux premiers instants de Chainsaw-Man... C'est particulièrement bien trouvé et palpitant à suivre, même si on se questionne sur l'audace qu'aura le mangaka sur le sort de certains personnages.
Tatsuki Fujimoto nous offre le tome de Chainsaw-Man qu'on attendait : Irrévérencieux, violent mais aussi subtil quand il le veut. On en attend forcément énormément de la suite de l’œuvre dont on espère une audace aussi forte.
17/01/2024 
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