Castlevania Vol.1 - Actualité manga

Castlevania Vol.1 : Critiques

Critique du volume manga

Publiée le Mercredi, 18 Janvier 2012


Habitué aux adaptations des jeux vidéos en manga, c'est donc sans surprise que Soleil s'attaque à une des plus grandes séries d'actions : Castlevania !

" Moyen-Âge : époque lointaine et mystérieuse. L'Europe de l'Est est le berceau d'un culte démoniaque. L'alchimie satanique est née dans ce monde où règnent les pratiques les plus ténébreuses. L'obscurité engendre des démons. Leurs maîtres, de puissants sorciers, se rassemblent en un lieu qu'on appelle...Castlevania !"

Voilà ce que l'on peut lire sur la quatrième de couverture du premier tome de cette adaptation, même si c'est un bien grand mot lorsque l'on connaît la série d'action et que deux tomes sont trop peu pour apporter autant de plaisir qu'un jeu de la même franchise. Bien souvent, on reproche à ce genre de manga de s'étaler sur des points non importants en sautant les passages justement intéressants...et bien celui-ci ne déroge pas à la règle ! Ce tome n'est que blabla, discussions qui s'éternisent sur 200 pages sans jamais s'arrêter alors que Castlevania, c'est avant tout de l'action ! L'excuse du tome introductif aurait très bien pu marcher si on ne savait pas que le prochain tome est le dernier. Alors que Hector est soi-disant le héros de cette aventure, le récit ne se consacre à lui que vers le milieu du volume; en effet durant tout le tome l'histoire se consacre sur un petit garçon de nom de Ted, totalement en admiration devant son père et vivant sous la responsabilité de la bonne soeur Rosaly, naïve et gentille au plus haut point, qui garde d'ailleurs chez elle Hector blessé pour on ne sait quelle raison...Chaque scène est entrecoupée d'un passage avec Isaac, vilain de l'histoire et sous-fifre du comte Dracula. Le volume enchaîne clichés sur clichés du début à la fin, un loup garou débarque, il est méchant, Ted essaiera de se battre contre lui alors qu'il fait la taille de son pied, il se prend une rouste, Hector se réveille : bref, une fois le manga entamé on sait déjà ce qu'il va se passer après. La fin du volume se consacre plutôt sur Isaac, mais ceci ne change en rien la lecture déjà ennuyeuse.

Au niveau du dessin, nous avons là un trait passe-partout : ni très beau ni très moche, de nombreux auteurs ont ce style de dessin. Ceci, cependant nous déçoit ici lorsque l'on connaît le jeu et ses chara-designers talentueux qui nous offrent bien souvent de magnifiques graphismes et artworks très détaillés, ce qui est le contraire de ce manga.

Pour finir avec l'édition, c'est du moyen là aussi...On se pose même la question si Soleil connaît bien sa licence, car ce n'est qu'à la toute dernière page que l'on voit apparaître le sous-titre "Curse of Darkness", sous-titre du jeu sorti en 2006 sur PS2. Et effectivement, ce manga reprend bien les personnages du jeu, alors pourquoi ne pas nous avoir averti plutôt ? Le papier est faible aussi, rendant le travail graphique des planches encore plus mauvais. Enfin, la traduction n'est pas égale à la série et rend les personnages immatures. A noter cependant qu'un livret bonus était offert pour le premier tirage du manga, un petit livret retraçant l'histoire de Castlevania depuis son premier volet.

Ainsi, ce manga est une adaptation plutôt faible du jeu éponyme. Les fans en sortiront plutôt déçus tandis que les non initiés à la série vidéo-ludique trouveront ce manga plutôt plat et vide. Sans être non plus un nanar complet, cette adaptation est loin de retranscrire l'esprit gothique et épique du jeu.


Kiraa7


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Kiraa7
8 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs