Card Captor Sakura - Edition Deluxe Vol.1 - Actualité manga
Card Captor Sakura - Edition Deluxe Vol.1 - Manga

Card Captor Sakura - Edition Deluxe Vol.1 : Critiques

Card Captor Sakura

Critique du volume manga

Publiée le Mardi, 22 Mai 2018

Critique 3

La série Card Captor Sakura est une des séries les plus connues des Clamp en France. Et pour l’anniversaire des 60 ans du magazine Nakayoshi de Kodansha, une nouvelle édition anniversaire composée de 9 volumes (au lieu de 12 dans la version originale) est sortie. Et, pour notre plus grand plaisir, les éditions Pika nous offrent ce format. Que dire de cette nouvelle version ? Quand nous avons le premier volume en main, nos yeux sont complètement attirés par la jaquette qui arbore de jolis liserés dorés, même la tranche n’a pas été oubliée. Le dessin de couverture est celui de la première page en couleur, complètement inédit par rapport à la jaquette de la première édition. L’autre nouveauté est la présence d’une petite carte collector à collectionner. On regrette un peu les cartes Clow de la première version. Mais si on collectionne les cartes de ces neuf volumes, une fresque pourra être reconstituée.
En ce qui concerne l’édition française de cette version anniversaire, nous sommes ravis de voir que le sens original ait été conservé ce qui n’était pas le cas de la première édition. Mais aucun effort n’a été fait sur la traduction qui aurait pu être mise au gout du jour. Car honnêtement, certaines expressions de Kélo sont un peu désuètes. A cela s’ajoutent des problèmes de traduction de certaines onomatopées. Des « secoue » qui se transforme en « Nan » ? Ou encore des « déglutissions » ou des « hoche » en « ouip » …  Un problème de mise en forme est aussi présent et ceci aurait pu être vu par une relecture. En effet, l’encart avec la description du personnage n°6, Fujitaka Kinomoto, a été superposé à l’ancienne description du personnage Shaolan Li qui était le n°6 de la première édition. Des brides de mots ou des lettres isolées sont encore présentes dans la description par exemple « s) » pour « chinois) » ou « nais » pour « japonais » … Le choix du papier est également discutable, car il a un aspect un peu jauni et légèrement transparent. Pour une édition « Deluxe », on aurait aimé un papier de meilleure qualité et surtout blanc. Quand on compare par rapport à la première édition qui avait un papier blanc, la différence frappe. A cela s’ajoute la présence ou non de la carte collector. Car oui, j’ai eu la malheureuse surprise d’enlever l’emballage plastique du tome et de ne pas avoir la soi-disant carte. Du fait de l’absence de réponse de l’éditeur à ce sujet, j’ai finalement échangé l’exemplaire dans ma librairie où j’ai pu constater que mon cas n’était pas isolé. Donc dès l’achat, vérifiez de suite la présence de la carte !
Parlons maintenant de l’histoire. Un volume correspond environ au premier tome avec les deux premiers chapitres du deuxième volume de la première édition. Finalement, ce choix est plus judicieux, car nous nous arrêtons pile à un moment clé dans l’histoire de Sakura. Replonger dans les débuts de « Card Captor Sakura » rend vraiment nostalgique pour ceux ayant déjà lu cette série. Sakura est une jeune fille dynamique qui vit avec son frère, un brun taquin, et son père. Malheureusement, la mère de Sakura est décédée des années plus tôt, mais elle est toujours présente par des photos dans leur maison. Les Clamp choisissent de présenter chaque personnage comme si Sakura s’adressait aux lecteurs. Ainsi, nous faisons la connaissance de Sakura, du petit Kélo (ou Kerberos) ; du grand frère de Sakura, Toya et de son papa, Fujitaka ; de la meilleure amie de Sakura, Tomoyo, et surtout de son amoureux secret, Yukito, le meilleur ami de son grand frère. Dès le début, les auteures mettent Sakura directement dans l’action en devant capturer une carte de Clow. Car oui, Sakura a une mission ! Du fait de sa force magique, elle doit partir à la recherche des cartes de Clow qui se sont volatilisées et elle doit les récupérer pour se les approprier à son nom. Car, laisser ces cartes sans maitre est un danger pour la population dont leur pouvoir devient incontrôlable. Le récit est agréable et la dynamique bien présente malgré les années qui se sont écoulées. D’ailleurs, malgré la jeunesse de ce récit, 2000, la qualité des graphismes est au rendez-vous. Et les tenues que porte Sakura sont un régal pour les yeux, surtout quand une des tenues fait un peu penser à « Angelic Layer ».
A qui s’adresse cette nouvelle édition ? A ceux qui veulent découvrir la série ou bien à ceux qui veulent avoir une édition dans le sens original. La prestigieuse couverture et la présence d’une page en couleur sont également un plus non négligeable. Mais, la version française déçoit par le manque d’investissement à dépoussiérer ce titre avec une nouvelle traduction, un choix de qualité de papier discutable et des problèmes dans l’édition (absence de carte collector ou lettrage). L’histoire, quant à elle, est de suite passionnante et dynamique et les personnages tous attachants. Comme à leurs habitudes, les Clamp dispersent différents secrets pour pouvoir développer par la suite leur intrigue. D’ailleurs, la fin de ce tome se termine sur un personnage mystérieux, suscitant ainsi notre intérêt.
Critique 2
En cette jolie semaine de mi-avril, alors que les cerisiers japonais (ou sakura) commencent à fleurir, l'une des fillettes les plus choux de la sphère manga fait son retour dans une toute nouvelle édition !

Quand on aime le manga et l'animation japonaise, Card Captor Sakura est un nom qu'il semble très difficile voire impossible de ne pas connaître, de ne pas avoir entendu au moins une fois. Il faut dire que depuis sa naissance en 1996 au Japon dans les pages du magazine Nakayoshi de Kôdansha, cette série orientée magical girl est devenue l'une des plus emblématiques des Clamp, et peut-être même la plus appréciée. En France, elle a eu droit très tôt à ses premières éditions: une première édition en 1999, arrêtée au bout de 2 tomes par l'éditeur Manga Player (devenu, juste après, Pika Edition), et une deuxième édition, cette fois-ci complète mais en sens de lecture français, en 2000-2001. Mais au-delà du manga, c'est aussi voire surtout avec la diffusion de son adaptation animée en 1991 sur la chaîne Fox Kids puis en 2001 en clair sur M6 que l'oeuvre a conquis un grand nombre de jeunes fans, aussi bien féminins que masculins. Au total, ce sont 70 épisodes répartis sur 3 saisons qui ont vu le jour, en enrichissant beaucoup le manga original via des récits, cartes et personnages supplémentaires. Sans oublier l'existence de deux films, de trois OAV et d'un épisode spécial !

Depuis, la mignonnette chasseuse de cartes est restée dans le coeur de bon nombre de lecteurs et de spectateurs, a su continuer de plaire aux générations suivantes... si bien que pour les 20 ans de leur oeuvre, en 2016, les Clamp ont décidé de lui offrir une suite, Clear Card Arc, où Sakura est désormais collégienne et vit de nouvelles aventures. Toujours en cours au Japon, ce nouvel arc est arrivé en France fin 2017 chez Pika Edition, tandis que l'adaptation animée, lancée en début d'année 2018 au Japon, est également en cours de diffusion dans notre pays, en simulcast sur Wakanim.

Avec une actualité assez riche et une passion des fans toujours présente, Sakura a donc encore un bel avenir devant elle... et l'occasion semblait idéale pour que Pika Edition offre une nouvelle édition au manga d'origine ! L'éditeur avait déjà ressorti le manga en 2008-2009 dans une édition double 6 tomes contre les 12 d'origine, donc), sans réelle plus-value. Quasiment dix ans plus tard, c'est désormais une édition deluxe longtemps attendue qui nous est proposée.

Décortiquons donc tout de suite les spécificités de cette nouvelle édition, basée sur le modèle de l'édition anniversaire sortie au Japon pour les 60 ans du magazine Nakayoshi, et qui se composera de 9 tomes au total (chaque volume faisant donc environ 250 pages).
Côté format, l'édition semble d'abord n'avoir de deluxe que le nom, dans la mesure où il ne s'agit pas d'un grand format normalement typique des deluxe, mais du format standard de l'éditeur (celui des collections seinen, shônen, shôjo). En guise de comparaison, c'est un peu une deluxe façon "Perfect Edition" de Fruits Basket ou de Gantz chez Delcourt/Tonkam, ou "édition originale" de Ranma 1/2 chez Glénat. Cela pourrait décevoir certains lecteurs, mais on peut se dire qu'au moins, on peut ranger les tomes précieusement juste à côté de ceux de Clear Card Arc qui font la même auteur (même si la charte graphique des deux séries est différente, et que les tomes de cette édition deluxe de CCS sont un peu plus larges que ceux de CCS Clear Card Arc).
Côté traduction, adaptation et sens de lecture, tout d'abord l'éditeur n'a effectué aucun changement de traduction depuis sa toute première édition de 2000-2001: Reyda Seddiki est toujours crédité, et il n'y a à première vue aucun changement dans les textes. Est-ce un mal ? On est tenté de dire non, car concrètement la traduction de l'époque était tout à fait sympathique, claire est suffisamment respectueuse de l'oeuvre. On retrouve les petits éléments typiques, comme les adorables "woé" de Sakura (Sakura ne serait pas Sakura sans ses "woé" !), ou encore le choix assez malin de retranscrire l'accent du Kansaï de Kelo par un langage un peu du sud/marseillais (un choix que Fédoua Lamodière, la traductrice de Clear card Arc, a eu l'intelligence de reprendre, pour rester cohérent entre les deux séries)... sans oublier les différentes notes de traduction, qui ont été conservées elles aussi. En revanche, côté adaptation graphique, les choses ont été revues par rapport à l'édition de 2000-2001, et heureusement ! Le sens de lecture japonais a été repris et les pages ne sont donc plus inversées, les onomatopées sont désormais conservées et sous-titrées (dans la première édition elles étaient entièrement remplacées), et certains choix de police ont également été revus. Mais peut-être que ces changements étaient déjà présents dans l'édition double sortie en 2008-2009 (n'ayant jamais possédé cette édition, je suis incapable de le dire).
Côté plus-value, cette nouvelle édition tape d'abord dans l'oeil pour sa jaquette somptueuse, avec nouvelle illustration, mais aussi une superbe dorure légèrement en relief et qui se retrouve également sur le dos. A l'intérieur, le tome s'ouvre sur une jolie première page en couleur: le papier et l'impression de celle-ci sont très bonnes, même s'il est forcément dommage d'y retrouver simplement la même illustration que sur la jaquette. Petit bonus supplémentaire: une carte à collectionner (il y en aura une différente dans chaque tome).
Enfin, l'impression effectuée chez l'imprimeur Jouve est très bonne avec une encre ne bavant pas, et le papier, légèrement crème, est suffisamment épais, assez souple et ne comporte pas de problèmes de transparence.

A présent revenons un peu sur l'histoire, même si elle est déjà extrêmement connue. Card Captor Sakura nous fait suivre les aventures de Sakura Kinomoto, jeune fille en classe de CM1. Energique, sportive, mignonne, et gentille tout plein, la fillette suivait jusqu'à il y a peu une enfance plutôt normale, entre les taquineries de son grand frère Tôya qui cache bien son côté très protecteur, son amour naturel pour son gentil papa, sa passion secrète pour Yukito le meilleur ami de Tôya, son quotidien avec sa meilleure amie Tomoyo Daidôji qui est aussi riche et douce qu'admirative devant notre héroïne (pour qui elle éprouve visiblement plus que de l'amitié)... En bref, elle grandit entourée de l'amour de ses proches, malgré l'absence de sa mère Nadeshiko, décédée quand elle n'avait que 3 ans. Mais voila, il y a deux mois, la jeune fille, en ouvrant un livre scellé, a accidentellement libéré les "Clow Cards", les cartes magiques qu'il contenait... ainsi que Kerberos (ou Kelo), le petit fauve qui était censé les garder ! Celui-ci confie alors une mission à Sakura: le livre ne pouvant être ouvert que par les personnes ayant un pouvoir magique en elles, la fillette a les capacités requises pour tenter de réunir les cartes qu'elle a laissé s'échapper. Une mission de première importance, car chaque carte renferme un pouvoir qui pourrait causer de graves problèmes...

Le premier volume entre aussi vite que bien dans le vif du sujet, en ne laissant pas le temps au lecteur de s'ennuyer, tout en parvenant à poser efficacement toutes les bases. Sakura apprendra vite certaines choses sur les cartes: elles ont toutes un nom, une apparence, un sortilège, et même un caractère (certaines sont douces et amicales, d'autres plus bagarreuses) rien qu'à elles. Il va donc falloir comprendre les cartes (par exemple celle nommée Fly, qui semble agressive alors qu'elle est normalement d'un naturel amical... Pour quelle raison ?), réfléchir (comment saisir Watery, qui est fait d'eau ?), savoir utiliser intelligemment les pouvoirs des cartes qu'elle possède déjà... Et les cartes pourront aussi lui apporter certaines choses, comme la carte "Illusion" qui laisse deviner le profond amour que la fillette a pour sa maman qu'elle n'a pourtant quasiment pas connue. Les personnages se posent très bien, entre une Sakura irrésistible dans ses différentes facettes, Tôya et ses nombreuses taquineries rigolotes (il adore faire tourner sa petite soeur en bourrique), Tomoyo et sa passion pour note héroïne pour qui elle conçoit plein de costumes mignons et qu'elle filme à chacun de ses exploits... Les Clamp marient joliment la part de fantastique autour de la capture des cartes, à des moments de tranche de vie agréables et chaleureux (la vie à la maison et à l'école, la fête du sport...), et à de très nombreuses notes d'humour (les taquinerie de Töya, le côté passionné de Tomoyo, Kélo qui doit se faire passer pour une peluche devant les autres puisque seule Tomoyo connaît le secret de Sakura...). Et les mangakas savent également exploiter leur terrain pour déjà peaufiner certains liens, comme ce que l'on découvre sur la mère de Tomoyo, ou bien sur le fait fait que la ère de Sakura soit encore présente dans bien des coeurs.

Visuellement, la série vieillit vraiment très bien, les Clamp ont ici un trait fin, clair et mignon qui reste intemporel. Les designs des apparences des cartes restent parfois succincts mais sont suffisants, les moments plus mouvementés sont assez bien rendus... On plonge ou replonge très facilement dans tout ça.

Servies ici dans un joli écrin, les aventures de la petite chasseuse de cartes s'annoncent donc toujours aussi captivantes et adorables. Qu'on la connaisse déjà ou pas, on suivra avec beaucoup d'attachement cette oeuvre largement devenue un classique.
   
  
Critique 1 
  
Card Captor Sakura a une place toute particulière en France. Faisant partie des titres les plus populaires des Clamp chez nous, si ce n'est le plus populaire, l'aventure de la card captor a été popularité au début des années 2000 avec l'adaptation animée diffusée sur Fox Kids puis M6, tandis que Pika éditait déjà le manga. Initialement publiée au Japon entre 1996 et 2000, la série a eu droit à deux versions en France : l'édition simple de début des années 2000, et l'édition double commercialisée quelques années plus tard.
Voyant bien que Sakura reste populaire, popularité confirmée par la suite récente de la série, Clear Card Arc, les éditions Pika ont choisi de remplacer cette version double par l'édition anniversaire de la série, une mouture plus luxueuse qui comprend 9 tomes au lieu de 12. Fermement attendue par les fans et sans cesse reportée, cette nouvelle édition arrive enfin en France, avec parution simultanée des deux premiers tomes.

Bien que Card Captor Sakura soit désormais considéré comme un classique chez nous, rappelons son histoire. Sakura Kinomoto est une écolière d'une dizaine d'années qui a vu sa vie changer lorsqu’après avoir ouvert un livre de sa cave, des cartes magiques s'en sont échappées. Kerberos, dit Kelo, le gardien du sceau, a fait d'elle une « card captor » chargée de réunir les cartes, sans quoi celles-ci provoqueront des catastrophes sur le monde. Un pitch assez simple, mais duquel est née une grande aventure qui sera sujet à pas mal de rebondissements.

Ce premier volume de la nouvelle édition, épais, réuni un peu plus du premier volume de la série originale. Si les prémices de l'aventure de la card captor restent inchangés, quel bonheur de retrouver ce début d'intrigue qui signe une fraîcheur toujours aussi efficace, même en 2018.
Ce début d'intrigue propose un schéma classique avec la capture de différentes cartes, des épisodes scénaristiques qui se découpent en un ou deux chapitres, mais jamais plus. Le premier tome est donc particulièrement riche en aventure et ne permet pas vraiment de souffler, notamment parce que la narration des Clamp est effrénée et les séquences de capture ne trainent jamais en longueur, ce qui leur permet d'être particulièrement spectaculaires. Le trait particulièrement raffiné du collectif de mangaka joue énormément sur la beauté des scènes d'action : le design des cartes est d'une grande élégance et les moments d'actions, bien que pouvant être parfois confus, jouissent de cette aura graphique.

Mais ce premier tome ne se limite pas à de la simple capture de cartes, il instaure bon nombre d'éléments qui garniront aussi bien l'univers que le cadre dans lequel évolue Sakura. Il y a tout d'abord les concepts mystiques entourant le livre de Clow Lead, les cartes et le gardien Kelo, tant d'éléments qui seront surtout décortiqués plus tard, mais qui instaurent déjà un univers ambitieux ici. Mais c'est surtout l'entourage de Sakura qui apporte une vraie couleur au tout. Ses amis sont particulièrement présentes, en particularité l’excentrique Tomoyo qui aimera jouer les réalisatrices pour filmer sa chère amie, et toutes leurs camarades de classe dont les apparitions régulières contribueront au côté bon-enfant du titre. La légèreté est particulièrement soutenue par ces instants du quotidien, les plaisanteries de Toya envers sa petite sœur, ou encore l'amour débordant de Sakura pour le charmant Yukito. Le tout amenant un petit côté tranche de vie toujours aussi plaisant, mais même parfois surprenant en ce qui concerne les quelques développements apportés sur le dernier chapitre du tome, sur la proximité entre les personnages.

Une intrigue que beaucoup connaissent déjà sur le bout des doigts, mais qu'on prendra plaisir à redécouvrir via une édition qui s'annonce comme la plus belle parue à ce jour, en ce qui concerne Sakura. Semblable à une édition deluxe, cette nouvelle version propose des couvertures inédites, plus de chapitres par volume (donc moins de tomes au final), un papier de meilleure qualité, une page couleur en début de lecture, et surtout de magnifiques jaquettes alliant un papier couché mât à une dorure à chaud conférant au pavé un aspect grimoire. L'édition japonaise est donc respectée et le livre, par sa simple allure, confirme les attentes qu'on pouvait avoir sur cette réédition.
Certains regretteront peut-être la traduction de Reyda Seddiki qui semble inchangée par rapport aux premières versions. Il faut dire que le texte français du manga Sakura apporte beaucoup à l'ambiance du récit, y compris ses choix d'adaptation qui troquent les accents du Kansai par quelques expressions marseillaises. Tant de choix pourtant justifiés par quelques notes de bas de page, et donc compréhensibles. Qu'on aime ou qu'on n'aime pas, il faut reconnaître que les « pitchoune » de Kelo ont marqué beaucoup de lecteurs, et il aurait été dommage de passer à côté si l'expression correspond au personnage.

Critique 3 : L'avis du chroniqueur
Einah

13 20
Critique 2 : L'avis du chroniqueur
Koiwai

16.5 20
Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Takato
16.5 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs