Critique du volume manga
Publiée le Mardi, 27 Août 2019
Pour avoir défendu Veloce Visrin du Roi, Keritzel, la sorcière et Weirin prennent la fuite vers le pays d'Arenscura où ils pourront demander asile. La traversée n'est pas sans risque et quelques déboires marqueront leur voyage, tandis que Veloce verra ses forces l'abandonner de par sa perte de son pendentif...
Après la bonne entrée en matière du premier tome, dont les défauts essentiels venaient surtout du style encore balbutiant de l'autrice, force est de constater que Carciphona corrige déjà son principal bémol : Visuellement, le trait de Shiling Huang est bien plus clair et bien que ses scènes d'action manquent encore de clarté, nous avons déjà bien moins de mal à suivre le déroulement des événements au sein des planches.
Un premier constat plutôt réjouissant, donc, à l'image de ce second opus qui se révèle globalement très plaisant, grâce à tout ce qui est apporté et vient approfondir doucement la densité de l’œuvre. Le fait de ne pas cloisonner l'intrigue au pays de Kronzel est déjà un excellent point qui permet de soulever l'envie de la mangaka d'étoffer son univers, ce qui se remarque ici avec le large focus sur Arenscura. Petit à petit, le monde de Carciphona prend de la couleur. Il reste encore bien des choses à développer, mais le titre est globalement sur la bonne voie pour montrer une jolie petite richesse.
L'aventure de ce second tome est aussi l'occasion d'apporter un rythme différent et plutôt agréable, mais aussi de consolider la dynamique dans le petit groupe principal. Si Weirin reste encore un peu trop cantonnée à son rôle d'accompagnatrice au fort caractère, quelque chose se développe réellement au sein de la bande, et on espère désormais davantage de développement du côté de Keritzel et de son amie d'enfance.
Car du côté de Veloce, ce second tome nous apporte un flashback bien mené qui vient résoudre un des mystères du tome précédent, à savoir le cas Meron, premier ministre de Kronzel, dont le lien avec Veloce est justifié. Si la relation entre les personnages reste simple, ce qui est dit derrière en terme de développement d'univers promet de belles choses, et amène un premier objectif tangible. Car si on ne sait pas exactement vers quoi se dirige le voyage de nos héros, on sait maintenant qu'il y a certaines choses à accomplir au sein de la série.
En résulte un second opus globalement plaisant, plutôt simple dans sa forme mais qui apporte quelques approfondissements en même temps que de nouveaux personnages, et à travers des péripéties bien rythmées. On soulignera une nouvelle fois le côté politique de la série toujours assez présent, cette fois sous un angle différent. Car parce que Shilin Huang est canadienne, peut-être que l'autrice apportera une vision plutôt rare dans le manga. Ce qui est sûr, c'est que Carciphona se bonifie, la série proposant maintenant une bonne petite aventure qui peut encore gagner en qualité et en profondeur. C'est tout le bien qu'on lui souhaite.
Après la bonne entrée en matière du premier tome, dont les défauts essentiels venaient surtout du style encore balbutiant de l'autrice, force est de constater que Carciphona corrige déjà son principal bémol : Visuellement, le trait de Shiling Huang est bien plus clair et bien que ses scènes d'action manquent encore de clarté, nous avons déjà bien moins de mal à suivre le déroulement des événements au sein des planches.
Un premier constat plutôt réjouissant, donc, à l'image de ce second opus qui se révèle globalement très plaisant, grâce à tout ce qui est apporté et vient approfondir doucement la densité de l’œuvre. Le fait de ne pas cloisonner l'intrigue au pays de Kronzel est déjà un excellent point qui permet de soulever l'envie de la mangaka d'étoffer son univers, ce qui se remarque ici avec le large focus sur Arenscura. Petit à petit, le monde de Carciphona prend de la couleur. Il reste encore bien des choses à développer, mais le titre est globalement sur la bonne voie pour montrer une jolie petite richesse.
L'aventure de ce second tome est aussi l'occasion d'apporter un rythme différent et plutôt agréable, mais aussi de consolider la dynamique dans le petit groupe principal. Si Weirin reste encore un peu trop cantonnée à son rôle d'accompagnatrice au fort caractère, quelque chose se développe réellement au sein de la bande, et on espère désormais davantage de développement du côté de Keritzel et de son amie d'enfance.
Car du côté de Veloce, ce second tome nous apporte un flashback bien mené qui vient résoudre un des mystères du tome précédent, à savoir le cas Meron, premier ministre de Kronzel, dont le lien avec Veloce est justifié. Si la relation entre les personnages reste simple, ce qui est dit derrière en terme de développement d'univers promet de belles choses, et amène un premier objectif tangible. Car si on ne sait pas exactement vers quoi se dirige le voyage de nos héros, on sait maintenant qu'il y a certaines choses à accomplir au sein de la série.
En résulte un second opus globalement plaisant, plutôt simple dans sa forme mais qui apporte quelques approfondissements en même temps que de nouveaux personnages, et à travers des péripéties bien rythmées. On soulignera une nouvelle fois le côté politique de la série toujours assez présent, cette fois sous un angle différent. Car parce que Shilin Huang est canadienne, peut-être que l'autrice apportera une vision plutôt rare dans le manga. Ce qui est sûr, c'est que Carciphona se bonifie, la série proposant maintenant une bonne petite aventure qui peut encore gagner en qualité et en profondeur. C'est tout le bien qu'on lui souhaite.