Critique du volume manga
Publiée le Mercredi, 28 Juillet 2010
La force d’attraction entre Suzuka et son serviteur Megumi est en train de prendre des proportions telles que le jeune homme se sent mal lorsqu’il est trop loin d’elle, et arrive à percevoir sa présence et si des dangers la menace. Cela devient plutôt inquiétant, et Suzuka cherche à tout prix à comprendre la malédiction pour pouvoir la lever. Elle cherche dans les livres, comme ses parents avant elle, mais sans succès. En se tournant vers le père de Megumi, elle va en apprendre bien plus qu’elle ne l’espérait sur les fondements de cette malédiction, puisqu’il en vient à lui raconter quelque chose que seule sa famille est supposée connaitre : comment tout a commencé, entre les tous premiers membres de leurs familles respectives. Les images sont touchantes, le récit est sympathique et permet un peu de couper l’histoire principale, ce qui n’est pas pour nous déplaire. La conclusion est toutefois assez légère, puisque Suzuka est simplement rassurée de savoir que c’est de l’amour et non de la contrainte qu’est née cette obligation de serviteur. La légende n’aura servit qu’à cela, et parait donc quand même légèrement superflue.
Puis c’est le retour à la vie actuelle, avec une Suzuka qui affirme avec bien plus de détermination ses sentiments pour Megumi, en se montrant extrêmement jalouse voire violente envers celle qui aime Megumi et qui est entrée au service de Suzuka en tant que femme de chambre. C’est la guerre déclarée, et notre héroïne s’en sort très bien, grâce à son caractère qui sort de la douceur inoffensive des filles de shojos … On a également droit à une petite nouvelle de fin de tome, sur couple très discret en désaccord sur l’importance de Noël pour chacun. La demoiselle y voit un très bon prétexte pour une sortie romantique en amoureux, tandis que son compagnon dit haïr cette fête. L’histoire est sympathique, et même si le sujet est basique la manière de le traiter est assez originale, les sentiments parviennent à traverser les pages pour se manifester, bref une agréable façon de terminer la lecture.