Cantarella Vol.4 - Actualité manga

Critique du volume manga

Publiée le Vendredi, 15 Octobre 2010

Déjà quatre tomes de Cantarella, et pourtant tant de choses se passent tout comme tant de choses restent immuables ! Entre Lucrèce et César, la situation est de plus en plus compliquée et tout pousse la jeune fille dans les bras de son frère, surtout quand elle surprend une femme qu’elle admirait se livrer à de tels actes charnels avec son frère. Ne sachant plus bien où elle en est entre son possible divorce et l’amour insatiable qu’elle ressent pour César, Lucrèce est quelque peu au centre de ce volume pendant que César, lui, est attiré vers bien d’autres lèvres, ce qui nous surprend un peu. On attend qu’une seule chose : qu’il y ait une suite à cette démonstration inattendue, qu’elle soit exploitée par la suite. Surtout qu’il n’y a que par lui que le cardinal César arrive à se maintenir en état … Adorable, ce lien sûr est pourtant constamment mis à mal par les rebondissements de l’histoire semble vaciller, et l’on prend un peu peur devant ce qui se profile comme arrangement un peu décevant, au niveau des sentiments de Chiaro.

Pendant ce temps, la guerre fait rage contre le roi de France qui tente de réclamer son titre d’héritier de Naples, et qui envahit peu à peu l’Italie sans aucune délicatesse. Mais ceci ne nous intéresse que peu devant la suite : c’est la fin de l’amour de Lucrèce pour César, elle qui va déplacer ses sentiments avec autant de facilité … Mais c’est bien le reste qui nous inquiète, alors que Chiaro se défait de César et le laisse seul face à ses démons qu’il finit par accepter progressivement depuis la mort de sa mort adoptive, de sa lumière bienfaitrice. C’est la déchéance pour un homme, à cause d’une amourette ridicule qui se crée apparemment entre deux êtres qui auraient mieux fait de ne jamais se rencontrer, pour le bien de tout le monde. Mais la mangaka manipule aisément le destin pour nous rendre ici un tome profond, émouvant et particulièrement bien mené dans la trahison et les désillusions.


NiDNiM


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
NiDNiM
17 20
Note de la rédaction