Candy & Cigarettes Vol.7 - Actualité manga
Candy & Cigarettes Vol.7 - Manga

Candy & Cigarettes Vol.7 : Critiques

Candy & Cigarettes

Critique du volume manga

Publiée le Lundi, 22 Mars 2021

Saburo Musô, l’ennemi juré de Miharu, a beau ne plus faire partie de ce monde, rien n'est fini pour autant pour la fillette et son partenaire Raizo, car David Falcone, le père de Don Bernardo, est bien décidé à profiter de la chute du groupe Musô pour arriver à ses fins avec le Nouvel Ordre Mondial, une gigantesque organisation criminelle qui agit aux quatre coins du monde sous couvert d'être un organisme respectable. Ce sombre groupuscule vient encore de semer le chaos à Paris, et pour mieux cerner au plus vite les prochains desseins de Falcone afin de le contrer, nos héros, épaulés par le hacker Shapiro, doivent désormais aller infiltrer un bâtiment dans une propriété viticole du sud-ouest français. Mais il va sans dire que rien ne se passera facilement...

Bien lancée dans la dernière partie du tome précédent, cette affaire d'infiltration et de hacking dans le bâtiment pour trouver les prochains plans de Falcone est évidemment très vite voué à s'envenimer, chose que l'on pouvait deviner dès la toute fin du tome 6 avec la réapparition devant Miharu de son mentor Lem... Sera-t-il allié ou ennemi sur ce coup-là, lui qui est aux ordres de Bernardo, l'un des enfants de Falcone ? Qui sait, peut-être que ses retrouvailles avec Miharu seront enfin l'occasion pour les deux enfants de se parler un petit peu plus, et pour Lem de laisser entrevoir le but qu'il poursuit... Ajoutons à cela l'irruption des mercenaires de Black Tentacles, un climat d'urgence accentué par l'arrivée de ces mercenaires, ou encore la confrontation de Shapiro au besoin de détruire ce qu'il a lui-même créé, et on obtient quelque chose de toujours aussi efficace... quand bien même on aurait aimé que cette partie dure un petit peu plus longtemps et que certains duels soient plus coriaces, ne serait-ce que pour la figure principale de Black Tentacles qui est vite expédiée (même si, côté mise en scène, c'est un moment qui envoie du lourd). Car concrètement, cette mission se conclut vraiment vite.

Quoi qu'il en soit, cette affaire est loin d'être inutile en permettant à Kinume d'obtenir les informations espérées sur le prochain coup de Falcone, avec à la clé deux nouveaux ennemis nous plongeant dans le monde des marchands d'armes, et une nouvelle destination qui risque de ne pas du tout faire plaisir à Raizo, tant il y a de très mauvais souvenirs... à tel point qu'il refuse même d'y aller ! Mais continuera-t-i de refuser à accompagner Miharu quand il apprendra par Saitô que sur place se trouve peut-être un médicament qui pourrait guérir Shôta ?

Bref, Miharu a à peine le temps de vivre la fin de sa cinquième année de primaire à sa manière (donc avec quelques répliques assez drôles, notamment sur son projet d'avenir), qu'elle et Raizô doivent repartir pour une nouvelle mission les emmenant cette fois-ci au Moyen-Orient... pour un résultat qui, comme souvent, sera musclé dès le départ: avion attaqué, crash, morts et blessés graves, prise d'otages par un groupe radical sur un bateau en plein golfe persique... Notre binôme a toujours un don pour vite se retrouver dans des situations compliquées. Alors, comme d'habitude, c'est un peu à leur manière qu'ils vont régler tout ça, c'est-à-dire avec un bon lot de gunfights et d'action décomplexée voire assez fun (le passage où Miharu commet des "accidents" mortels avec la grue est plutôt cool). Et en cerise sur le gâteau, toute cette petite affaire permet d'éclairer un peu plus une part du passé de Raizô, dès lors qu'il retrouve devant lui un ennemi qui, près de 30 ans auparavant, à l'époque de la Guerre du Golfe, a marqué son esprit (et son front) à jamais...

Bref, la lecture est toujours aussi cool, divertissante, pulp à souhait... à un léger détail près: cette fois-ci, à force de vouloir maintenir un rythme soutenu, Tomonori Inoue va un peu vite en besogne. Certains moments d'action sont si prometteurs et intenses qu'on regrette qu'ils s'achèvent en à peine quelques pages, et c'est une constatation qui fonctionne autant pour la fin de l'arc en France que pour ces premiers problèmes au Moyen-Orient, en particulier dans la petite confrontation de Raizo avec cet ennemi si important pour lui qu'est Shurud Kan. Une légère fausse note qui n'entache toutefois que très peu le plaisir de lecture, Candy & Cigarettes restant décidément un divertissement bien gratté et efficace.
  

Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
14.75 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs