Bye bye liberty Vol.4 - Actualité manga

Bye bye liberty Vol.4 : Critiques

Byebye liberty

Critique du volume manga

Publiée le Lundi, 25 Mars 2019

Chronique 2
  
Rina ouvre les yeux sur son amour quel éprouve envers Takumi, et depuis la venue de l’ex-petite amie de ce dernier, Rina se sent de plus en plus en danger. Il faut qu’elle se déclare avant qu’il ne soit trop tard ! Sauf qu’un timing imparfait oblige Takumi à ne pas se rendre au rendez-vous fixé par Rina mais plutôt à l’hôpital car son ex l’a appelé en pleurant… Perdue, Rina se confie à Ruka qui ne sait plus sur quel pied jongler. Lui même pourtant si sage, ne comprend plus la situation des deux tourtereaux : ils s’aiment mais n’arrivent pas à se le faire ressentir. En plus de ça, l’ex s’affole toujours autour de Takumi quand il ne le faut pas. Le choix est dur à prendre mais Ruka force la main à son meilleur ami. C’est Rina ou son ex.

Le ton de ce dernier tome se ressert. Jusqu’à la fin nous n’arrivons pas à savoir si les deux protagonistes vont réussir à trouver un terrain d’entente. Ils essayent chacun de se déclarer, puis abandonnent et Rina entreprend même d’oublier Takumi. Le rôle de Ruka s’avère être la sonnette d’alarme décisif sur leur relation puisqu’il invite Rina le jour de Noël au restaurant. Le suspense tient un sacré moment avec ce fameux jour qui devient interminable jusqu’au moment où Takumi se bouge enfin ! N’est-il pas trop tard ?

Assez passif sur le long de la série, c’est seulement maintenant que nous découvrons un petit aspect de la personnalité de Ruka. Dommage que le personnage n’est pas eu une ovation plus large dès le début. Il se rapproche de Rina et nous laisse sur un doute que nous n’attendions pas à ce stade de l’histoire. Mais très vite,nous comprendrons qu’il ne tient seulement à aider Takumi qui est un véritable « idiot » selon lui. Nous en somme pour rien, c’est le mot exact prononcé par le lycéen pour décrire son ami.
Enfin, également vers la fin de l’œuvre, nous nous rendons aussi compte qu’au final, les amis de Rina ou ceux qui traînent quotidiennement avec Takumi sont beaucoup mis à l’écart alors qu’ils interviennent à quelques reprises pour adoucir la situation.

Des scènes très diverses dans leur genre, Bye Bye Liberty nous offre différents aspect d’une relation plus au moins tendue d’un futur couple. Les protagonistes ont évolués chacun de leur manière et rassemble désormais un bout de chemin ensemble. Prenons l’exemple : Rina c’est amélioré physiquement, grâce à son prétendant d’ailleurs, et les deux ont globalement appris à s’ouvrir et à s’adoucir caractériellement malgré que les pics ne cessent de jaillir. Cet aspect là est celui qui rend les personnages attachants, ils ne sont pas gnangnan et vivent une relations tumultueuse entre clashs et confessions.

L’édition Kurokawa continue sa lancée en offrant une couverture de style avec toujours notre duo en avant. Attention un détail non négligeable se fait remarquer : le patron de Takumi qui s’est fait appeler jusqu’à présent Sugihara, se voit avoir le nom de Suzuhara dans ce tome. Un léger problème de traduction qui, en soit, ne gène pas.

Ayuko Hatta a su nous combler en l’espace de quatre volumes. L’histoire est certes condensée de propos déjà vu à la loupe des centaines de fois, mais nous avons apprécié de passer une part de notre temps à lire son œuvre. Pour venir compléter le tout, pourquoi pas faire un spin-off consacré au futur du couple, un ou deux an plus tard ?
  
  
Chronique 1
  
« Mine de rien, le timing, ça compte... »

Dans ce dernier tome, Rina est confrontée à sa rivale : l'ex petite amie de Takumi. Alors que notre héroïne devait avoir un rendez-vous avec lui, où elle allait enfin lui avouer son amour, il annule pour venir en aide à Airi. Rina est blessée et remet en question ses sentiments pour Takumi...

La mangaka reprend ici les clichés habituels pour un développement qui suit des schémas types. Tout d'abord, l'ex, Airi, qui revient dans sa vie du garçon, Takumi. Bien sûr elle a un problème et il laisse de côté l'héroïne, Rina. Celle-ci se sent rejetée, s'en suit l'intervention d'un autre garçon, ici Ruka : « Dans ce cas... ça t'embête pas que je m'intéresse à elle ? ». Le héros accepte que son ami se rapproche de la fille qu'il aime mais au fond de lui il est jaloux, il les suit pendant leur rencart en se déguisant de façon grossière, etc. On sait exactement comment cela va se passer. Ce manque d'originalité, qui n'empêche pas l'histoire d'être agréable, est décevant car Ayuko Hatta avait su doter son manga d'éléments moins ordinaires, particulièrement dans les deux premiers tomes.

« C'est la première fois que je te vois rire de cette façon en compagnie d'une fille. »

Il est dommage que Sento n'ait pas l'occasion d'être davantage développé, car ce personnage l'aurait mérité ; toutefois en quatre tomes ce n'était pas évident. Il a un petit côté mystérieux qui le rend attachant. Il assure qu'il n'éprouve rien pour Rina, mais plus tard ses paroles encouragent nos doutes. Il est toujours là pour aider les autres, les pousser parfois même un peu brusquement pour les faire avancer mais aussi être un confident attentionné.

« Je ne cours pas vers un résultat. Je cours pour moi. Pour aller de l'avant. »

Les personnages de Rina et de Takumi ont bien évolué depuis le début de l'histoire, et les problèmes auxquels ils sont confrontés dans ce tome les poussent à réfléchir à leurs priorités et à faire le point sur ce qu'ils ressentent. Le chapitre final se présente comme un épilogue, deux semaines après qu'ils aient commencé à sortir ensemble. Ayuko Hatta nous offre un condensé de certaines situations typiques d'une relation, comme le petit ami un peu trop collant ou la rencontre avec les parents. Cela donne l'impression qu'elle veut tout montrer en un seul chapitre et on ressent une certaine frustration à voir ces événements, et en conséquence les sentiments des personnages également, traités en surface.

Concernant l'édition, le travail est bien fait, le papier agréable mais on notera toutefois que le nom du patron de Takumi a été changé : Suzuhara au lieu de Sugihara.

Bye bye liberty s'est révélé être un shojo au final assez traditionnel. Malgré une héroïne au départ réfractaire à l'amour et quelques originalités, on retombe vite dans les schémas classiques du genre. Mais les personnages sont attachants, et le plaisir de lecture est là !
  

Critique 2 : L'avis du chroniqueur
Koalam

15 20
Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Hinae
14 20
Note de la rédaction