Bye bye liberty Vol.2 - Actualité manga

Bye bye liberty Vol.2 : Critiques

Byebye liberty

Critique du volume manga

Publiée le Mercredi, 17 Octobre 2018

Critique 2


Rina se retrouve confrontée à elle-même, à l'amour, à l'amitié garçon fille... Comment dire qu'elle est en phase découverte totale. Car après s'être rendu compte qu'elle éprouvait des sentiments plus qu'amicaux envers le patron du café où travaille Takumi, Sugihara, son camarade l'a fait déchanter. Avec des répliques du style « T'es complètement ringarde. » ou encore « T'achètes tes habits dans un magasin de déstockage ? », Takumi a frappé un gros points faible de notre protagoniste qui, sur l'aide du jeune homme, va se prendre une après-midi pour se faire une nouvelle garde robe, une coiffure mignonne et un maquillage pétillant. Ce qui au début perturbe beaucoup la jeune fille, mais qui se révélera être une très belle réussite ! Et maintenant il ne manque plus que d'inviter à sortir, l'élu de cœur de Rina...


Avec son second tome, Bye bye Liberty se concentre davantage sur la vie sentimentale de la protagoniste sans vraiment trop avancer sur le sujet. Le lecteur n'arrive pas forcément à déchiffrer les pensées de Rina, car elle change très vite d'avis, de point de vue ; on peut observer, un changement radical de Rina partant du début à la fin du tome. Il est donc envisageable qu'au fur et à mesure de la progression de l'histoire, la jeune fille perde encore le cap et s'oriente vers de nouveaux sentiments. L’apparition d'un nouveau personnage va bousculer les événements, ainsi créer un triangle amoureux pour booster l'intrigue.


Un rendez-vous, des révélations, une vérité déroutante,  l'histoire n'a pas fini de nous surprendre même si, dans le fond, on envisage déjà depuis le début ces options . Certes Ayuko Hatta a effectué un excellent travail de recherche de scénario, mais cela n'est malheureusement pas suffisant pour surprendre le public quant à la tournure de l'histoire. On encourage vraiment la mangaka à poursuivre ses efforts de scénariste, et, malgré tout, le lecteur reste plonger dans le manga pour absolument savoir avec la fin qui approche déjà, le dénouement de ce manga.


Le seul point qui peut faire des avis unanimes est le chara-design des personnages qui sont très bien détaillés aux endroits révélateurs (cheveux et yeux). Nous avons le droit à une Rina transformée ainsi qu'à des expressions de visages venant de sa part beaucoup plus ouverts voir entreprenants. Tout le contraire de notre adolescente habituelle en pleine crise de puberté et qui n'en fait qu'à sa pomme. La couverture est également aussi voyante que la précédente sauf mettant en valeur cette fois-ci, la couleur verte avec des touches rosées pour garder notre esprit dans l'optique de lire un vrai shojo.


De manière totalement logique, ce tome-ci suit le précédent; rapide, presque bâclé en écartant de nombreuses possibilités de suite. Un point vraiment négatif, alors qu'à la fin du premier tome le lecteur se demandait pourquoi le manga se finit seulement en quatre tomes, à la fin de celui-ci, on se demande l'utilité d'un quatrième tome et on espère déjà le voir se finir au troisième...


Critique 1


« C'est la première fois de ma vie que je tombe amoureuse... Seulement, je ne sais pas comment m'y prendre... »


Les bases de l'histoire sont posées et le développement dans ce deuxième tome en devient plus dynamique. Rina, consciente de ses lacunes en amour, demande à Takumi de l'aider : il devient alors son « coach ». Grâce à lui, elle décroche un rencart avec Sugihara. C'est le début d'un grand relooking ! Mais il n'est pas au bout de ses peines : elle n'est pas féminine pour un sou. Elle ne s'est jamais maquillée, achète ses vêtements en suivant les promotions et ne sait ni jouer les filles mignonnes ni mettre en avant ses atouts. Toutefois, elle est très déterminée et ne lésine pas sur les efforts. Rina n'a de cesse de s'entraîner pour réussir cette « épreuve », comme elle l'appelle. Surtout, Ayuko Hatta nous offre une héroïne loin des clichés du genre, ce qui se confirme à nouveau ici. En effet, Rina a une façon bien à elle d'appréhender l'amour : pour elle, c'est comme une nouvelle compétence à acquérir, comme une nouvelle matière à étudier. En tant que lecteurs, on la trouve adorable quand elle prend des notes ou quand elle se plonge dans la lecture des Rendez-vous amoureux pour les nuls.


Mais le jour J, elle n'arrive pas à être naturelle et toutes ses imitations de filles mignonnes sont des échecs. Heureusement, Takumi vient à son secours. C'est l'occasion pour la mangaka de mettre en avant la valeur de la beauté intérieure et l'importance de rester soi-même : « Vouloir qu'on t'accepte telle que tu es, c'est de la paresse ! Mais ça ne concerne que l'extérieur. Pour ce qui est de l'intérieur, bats-toi, sans artifices ! ». Mais cette lycéenne inexpérimentée va être confrontée à la complexité des histoires d'amour avec la situation de Sugihara et de son ex-petite amie.


A côté de ça, on en apprend un peu plus sur le passé de Takumi qui avait une petite amie. Il n'est donc pas le Dom Juan que Rina pensait. Une autre originalité à souligner : si dans un shojo classique, Rina, après son chagrin d'amour, serait tombée sous le charme de Takumi, ici elle reste insensible même si elle avoue avoir arrêté de le détester. En revanche, dès le début du tome, Ayuko Hatta met en place de nombreux indices sur l'évolution des sentiments de Takumi pour Rina, que ce soit avec des gros plans sur son visage ou encore des situations ambiguës.


Dans ce deuxième volume, il y a plus de rythme et d'humour, particulièrement avec la scène de la maison hantée qui renverse les clichés avec un Takumi terrifié. Les personnages secondaires sont aussi plus présents que dans le tome précédent. En bref, une suite à la hauteur de nos attentes !


Critique 2 : L'avis du chroniqueur
Koalam

11.5 20
Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Hinae
15 20
Note de la rédaction