Critique du volume manga
Publiée le Vendredi, 05 Juin 2015
Kotori a été enlevée par Uchijiku. Ses amies ne comptent toutefois pas rester sans rien faire et ne tarderont pas à voler à son secours. Murakami est bien décidé à leur venir en aide, mais Neko et les autres magiciennes ne semblent pas l’entendre de cette oreille…
Le huitième opus de Brynhildr nous avait très clairement laissés avec un goût de trop peu. Dès lors, une certaine appréhension se faisait sentir à l’entame de ce neuvième tome. Jusqu’ici, souvent, Lynn Okamoto avait fait monter la sauce sans jamais prendre ses responsabilités derrière. Sauf qu’ici, dans le cas présent, le mangaka a décidé de nous surprendre. Et quand le monsieur s’y met, il ne fait pas les choses à moitié !
L’entame du volume se fait relativement doucement, au travers d’un duel informatique à distance mettant Kazumi sur le devant de la scène. Ca a le mérite d’être assez original, mais aussi un poil ridicule dans les faits. Disons que tout cela manque un peu de crédibilité. Toutefois, c’est narré de telle manière à ce que l’on ne s’ennuie pas et c’est, dès lors, une bonne manière de se replonger dans la lecture. C’est tant mieux, car une fois cette première partie achevée, l’auteur change de vitesse, nous entraînant avec lui dans une succession d’évènements qui vont faire monter les enjeux tout comme la tension qui règne. Mais au-delà de ça, Lynn Okamoto va surtout nous prendre par surprise. Des affrontements s’enchaînent, des têtes tombent. Et pas qu’un peu. En réalité, sans que l’on y soit vraiment préparé, c’est un véritable carnage qui va se dérouler sous nos yeux. Tout s’enchaîne très vite, on est plus d’une fois pris à revers. Ca pourrait paraître précipité, mais le mangaka est parvenu à nous prendre avec loin, à nous plonger au cœur de son récit. C'est brusque, inattendu, et d'autant plus marquant. C’est là sa réussite. On assiste aux évènements, happé dans une tempête qui ne se calmera qu’en toute fin de volume. Non seulement on en prend plein les yeux, mais, en outre, c’est toute l’intrigue de la série qui va ici se retrouver chamboulée. Difficile d’en dire beaucoup plus sans trop en dévoiler. Disons simplement que le mangaka ne s’est pas contenté de faire ce qu’on attendait de lui depuis un moment. Il a fait beaucoup, beaucoup plus. Et si l’auteur s’en tient à ce qu’il a ici couché sur le papier, c’est un sacré retournement de situation qui nous attend ! On espérait voir les fondations de la série trembler, on ne s’attendait sans doute pas à un tel séisme. Mais le fait est qu’il s’avère tout à fait jouissif. Toutefois, et comme évoqué auparavant, il faudra attendre l’opus suivant pour avoir ou non la confirmation de tout ce qu’il s’est ici produit. Si ce n’est pas le cas, le soufflé risque de très vite retomber. Mais en l’état, à la lecture de ce tome, on prend son pied, et c’est bien cela qui importe. Et, pour le coup, même Murakami va avoir droit à un petit moment de gloire assez inattendu, mais loin d’être désagréable !
Le seul véritable bémol de ce tome vient peut-être du personnage d’Ichijiku. Avec le temps, il était parvenu à devenir un antagoniste convaincant, s’intégrant bien dans le ton relativement sombre et malsain de la série. Ici, il aura une fois pour toutes l’occasion d’être mis en avant. Mais la manière avec laquelle c’est fait laisse quelque peu à désirer. La dernière partie du tome, notamment, tire quelque peu sur la corde pour nous offrir un final qui n’est qu’à moitié convaincant. Dommage, car jusqu’ici, si ses motivations restaient simples, elles n’en demeuraient pas moins convaincantes. De même, on pourra aussi se questionner sur la présence des membres du Hexenjagd qui n’apportent rien de bien pertinent. Toutefois, dans leur cas, on leur laissera le bénéfice du doute. Après tout, ils n’ont pas encore véritablement eu l’occasion d’être pleinement mis en valeur.
Après la déception du tome précédent, ce neuvième opus vient donc nous prendre par surprise et aura tendance à nous laisser béats. Quelques tares restent présentes, mais, globalement, Lynn Okamoto n’y est pas allé par le dos de la cuillère pour nous satisfaire ! Reste maintenant à attendre le prochain opus et la confirmation, ou non, du changement radical qu’il vient de se produire dans le monde de Brynhildr. Une chose est en tout cas certaine, notre intérêt pour la série est pleinement relancé !
Le huitième opus de Brynhildr nous avait très clairement laissés avec un goût de trop peu. Dès lors, une certaine appréhension se faisait sentir à l’entame de ce neuvième tome. Jusqu’ici, souvent, Lynn Okamoto avait fait monter la sauce sans jamais prendre ses responsabilités derrière. Sauf qu’ici, dans le cas présent, le mangaka a décidé de nous surprendre. Et quand le monsieur s’y met, il ne fait pas les choses à moitié !
L’entame du volume se fait relativement doucement, au travers d’un duel informatique à distance mettant Kazumi sur le devant de la scène. Ca a le mérite d’être assez original, mais aussi un poil ridicule dans les faits. Disons que tout cela manque un peu de crédibilité. Toutefois, c’est narré de telle manière à ce que l’on ne s’ennuie pas et c’est, dès lors, une bonne manière de se replonger dans la lecture. C’est tant mieux, car une fois cette première partie achevée, l’auteur change de vitesse, nous entraînant avec lui dans une succession d’évènements qui vont faire monter les enjeux tout comme la tension qui règne. Mais au-delà de ça, Lynn Okamoto va surtout nous prendre par surprise. Des affrontements s’enchaînent, des têtes tombent. Et pas qu’un peu. En réalité, sans que l’on y soit vraiment préparé, c’est un véritable carnage qui va se dérouler sous nos yeux. Tout s’enchaîne très vite, on est plus d’une fois pris à revers. Ca pourrait paraître précipité, mais le mangaka est parvenu à nous prendre avec loin, à nous plonger au cœur de son récit. C'est brusque, inattendu, et d'autant plus marquant. C’est là sa réussite. On assiste aux évènements, happé dans une tempête qui ne se calmera qu’en toute fin de volume. Non seulement on en prend plein les yeux, mais, en outre, c’est toute l’intrigue de la série qui va ici se retrouver chamboulée. Difficile d’en dire beaucoup plus sans trop en dévoiler. Disons simplement que le mangaka ne s’est pas contenté de faire ce qu’on attendait de lui depuis un moment. Il a fait beaucoup, beaucoup plus. Et si l’auteur s’en tient à ce qu’il a ici couché sur le papier, c’est un sacré retournement de situation qui nous attend ! On espérait voir les fondations de la série trembler, on ne s’attendait sans doute pas à un tel séisme. Mais le fait est qu’il s’avère tout à fait jouissif. Toutefois, et comme évoqué auparavant, il faudra attendre l’opus suivant pour avoir ou non la confirmation de tout ce qu’il s’est ici produit. Si ce n’est pas le cas, le soufflé risque de très vite retomber. Mais en l’état, à la lecture de ce tome, on prend son pied, et c’est bien cela qui importe. Et, pour le coup, même Murakami va avoir droit à un petit moment de gloire assez inattendu, mais loin d’être désagréable !
Le seul véritable bémol de ce tome vient peut-être du personnage d’Ichijiku. Avec le temps, il était parvenu à devenir un antagoniste convaincant, s’intégrant bien dans le ton relativement sombre et malsain de la série. Ici, il aura une fois pour toutes l’occasion d’être mis en avant. Mais la manière avec laquelle c’est fait laisse quelque peu à désirer. La dernière partie du tome, notamment, tire quelque peu sur la corde pour nous offrir un final qui n’est qu’à moitié convaincant. Dommage, car jusqu’ici, si ses motivations restaient simples, elles n’en demeuraient pas moins convaincantes. De même, on pourra aussi se questionner sur la présence des membres du Hexenjagd qui n’apportent rien de bien pertinent. Toutefois, dans leur cas, on leur laissera le bénéfice du doute. Après tout, ils n’ont pas encore véritablement eu l’occasion d’être pleinement mis en valeur.
Après la déception du tome précédent, ce neuvième opus vient donc nous prendre par surprise et aura tendance à nous laisser béats. Quelques tares restent présentes, mais, globalement, Lynn Okamoto n’y est pas allé par le dos de la cuillère pour nous satisfaire ! Reste maintenant à attendre le prochain opus et la confirmation, ou non, du changement radical qu’il vient de se produire dans le monde de Brynhildr. Une chose est en tout cas certaine, notre intérêt pour la série est pleinement relancé !