Brynhildr in the darkness Vol.8 - Manga

Brynhildr in the darkness Vol.8 : Critiques

Gokukoku no Brynhildr

Critique du volume manga

Publiée le Mercredi, 25 Mars 2015

Murakami découvre les trois grains de beauté que possède Kuroneko et c’est dès lors tout son monde qui s’écroule. Cela signifie-t-il que, finalement, son amie est bel et bien celle qu’il a connue dans son enfance ? Il n’aura toutefois pas vraiment l’occasion de trop se pencher sur la question, car, bien vite, Valkyria et Ichijiku débarquent, bien décidés à repartir en compagnie de Neko et de Kotori.


Les tomes de Brynhildr in the darkness se suivent et ne se ressemblent pas ! C’est en tout cas le constat que l’on peut faire actuellement. En effet, si on pouvait regretter que le précédent opus ne fasse pas davantage avancer l’histoire, c’est ici tout le contraire qui se produit. Dans le présent volume, l’intrigue n’avance pas, elle file à toute allure ! Et c’est loin d’être pour nous déplaire. Cependant, nous reviendrons là-dessus un peu plus tard, car, avant tout, et bien malheureusement, il est nécessaire de préciser que ce huitième tome est loin d’être exempt de défauts. Et le principal d’entre eux provient de l’affrontement qui nous est réservé entre Valkyria, le groupe de Murakami, et quelques invités surprises qui auront leur importance. C’est bien simple, là où Lynn Okamoto aurait pu faire de ce combat un évènement marquant et lourd de conséquences, il produit quelque chose d’assez ridicule et de bien peu crédible. Sans trop rentrer dans les détails, disons simplement que le mangaka ne parvient tout simplement pas à prendre ses responsabilités et use de ficelles assez risibles pour s’en sortir. Bref, pour le coup, si tension il y avait à un moment donné, elle retombe bien vite pour nous laisser avec une impression très, trop mitigée au fond de la gorge. Et puis, pour ne rien arranger, même les personnages auront auprès coup tendance à réagir comme si rien, ou franchement pas grand-chose tout du moins, ne s’était passé. Question crédibilité, on repassera. Et c’est sacrément dommage.


C’est sacrément dommage parce qu’à côté de ça, toute la suite du volume s’avère étonnamment riche non seulement en révélations fracassantes, mais aussi au niveau du développement de l’intrigue en elle-même. Outre le fait qu'on en apprend plus sur les extra-terrestres, mais les motivations de certains personnages, jusqu’ici obscures, nous apparaissent désormais plus clairement. Et pour ne rien gâcher, la situation dans laquelle chacun des protagonistes se retrouve évolue de manière concrète cette fois-ci. Le tout se fait sans temps morts, les nombreux éléments évoqués et traités s’enchaînent vite, très vite, sans pour autant nous perdre en route. C’est donc une vraie réussite de ce côté-là. Le seul bémol de cette seconde partie sera peut-être le fait qu’on aurait aimé un peu plus d’interactions entre Neko et Murakami par rapport à ce que ce dernier a découvert. Enfin, notons quand même que si la première partie du volume s’avère décevante dans sur le fond, la forme quant à elle est nettement meilleure. En termes de rythme et de mise en scène, Lynn Okamoto maîtrise son sujet et nous délivre quelque chose de visuellement très bon et abouti. C’est d’autant plus dommage, dès lors, que le reste ne suive pas.


Ce huitième tome s’avère du coup particulièrement difficile à juger. Sa première moitié est clairement indigne de ce que la série nous a proposé jusqu’ici et vient confirmer les craintes que l’on avait déjà pu évoquer par le passé quant à la difficulté du mangaka à sacrifier l’un de ses principaux personnages, quand bien même cela servirait à merveille le récit. Et serait logique, tout simplement. C’est d’autant plus problématique que cela rend caduque la tension bénéfique qui avait au départ été installée du fait de la vie en constant sursis des magiciennes. D’autre part, on se retrouve avec une deuxième moitié qui donne un coup de boost terrible à l’ensemble et qui nous en offre plus qu’on aurait pu en rêver. Dès lors, ce qui aurait pu être l’un des opus phares de la série devient peut-être celui qui laissera le plus un goût bien trop amer en bouche.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Shaedhen
13 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs