Brynhildr in the darkness Vol.16 - Actualité manga
Brynhildr in the darkness Vol.16 - Manga

Brynhildr in the darkness Vol.16 : Critiques

Gokukoku no Brynhildr

Critique du volume manga

Publiée le Mercredi, 30 Octobre 2019

A l'instant-même où il allait annoncer l'existence des extraterrestres à la télévision devant le monde entier, le président des Etats-Unis a été sauvagement décapité de façon mystérieuse, et la Maison Blanche partiellement détruite. Un événement qui ne manque pas de chambouler le monde, jusque sur l'île où nos héros sont, la fin de leur voyage scolaire étant alors plus mouvementée que prévu. D'autant plus quand Makina, le plus puissant des sorcerian, déboule sur l'île pour s'emparer de Neko dans un but bien précis. Et si on s'oppose à lui, pas de problème: l'arrogant n'aura qu'à utiliser ses pouvoirs pour massacrer quiconque le contrariera...

La toute fin du tome 15 refaisait déjà remonter la tension avec la mort brutale et soudaine du président, mais il ne s'agissait que d'un début ! Car dès lors que Makina refait son apparition, la fin du voyage scolaire, ce voyage que Kazumi et les autres attendaient tant et dont elles voulaient bien profiter jusqu'au bout, est voué à s'achever de manière sanglante, violente et tragique. Une montée de tension dramatique supplémentaire, où le mangaka exploite notamment assez bien la figure de Mina et son désir d'être une vraie soeur pour Kana, pour un résultat assez intense et prenant qui ne fait que nous amener vers un petit flot d'informations.

En effet, dès lors que Neko se retrouve kidnappée par Makina, et tandis que Ryota et les autres s'inquiètent et se sentent impuissants, notre héroïne captive va avoir l'occasion de découvrir certaines choses au fin fond de Vinguld, et c'est alors l'occasion pour Okamoto d'amener des précisions utiles en vue de la dernière ligne droite de son récit. L'existence de Dieu, ce qu'on fait les extraterrestres, l'origine des humains... Tout en jouant à nouveau sur ses références à la mythologie nordique (entre autres), Okamoto éclaircit certaines choses qui restaient encore trop obscures, et on a plutôt hâte de voir quel rôle auront certains visages dans la dernière ligne droite. En attendant, on regrettera quand même que l'auteur évoque certaines informations importantes de manière trop lisse et peu impactante, comme si'l se sentait obligé de balancer enfin les choses, et c'est un aspect qui n'est pas nouveau dans l'oeuvre. En revanche, la soudaineté de certains moments, notamment concernant Makina, fait son effet.

Pendant ce temps, au Japon, on retrouve des Ryota, Kazumi et consorts plutôt apathiques dans l'immédiat, puisqu'ils ne savent pas trop quoi faire. Pendant que Kazumi regrette de voir à nouveau "son Ryota" ne penser qu'à Neko (toujours aussi égoïste, celle-là) et que Kana digère à sa façon ce qu'elle vient de vivre, notre héros, lui, retrouve un Kogoro décidément intrigant, fait une rencontre des plus étonnantes, une nouvelle demoiselle qui, une nouvelle fois, donne l'impression de débarquer comme un cheveu sur la soupe, mais qui intrigue suffisamment.

Il y a donc du bon dans ce tome, et surtout du mieux par rapport au volume précédent. La narration d'Okamoto reste souvent lisse, il y a plein de petits raccourcis, sans oublier tous les éléments de fond qui restent survolés (on ressent peu la panique censée avoir été créée par la mort du président des USA, personne hormis nos héros ne s'inquiète de la disparition de Neko...), mais le mangaka apporte ce qu'il faut d'avancées, d'informations et de tension afin de relancer son récit en vue de la dernière ligne droite. Malheureusement, au vu du rythme adopté par Delcourt/Tonkam sur la série (un tome par an environ), on risque d'attendre encore un petit moment avant de découvrir le fin mot de l'histoire dans les deux derniers volumes (allez, espérons que l'éditeur fera comme pour Princess Jellyfish, en sortant les deux derniers volumes simultanément).
   

Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
14 20
Note de la rédaction