Bon appétit Sakura : Critiques

Meshimase Sakura

Critique du volume manga

Publiée le Mercredi, 01 Avril 2009

Bon appétit Sakura marque le lancement du nouveau label de l'éditeur Soleil: Eros. Sans cesse repoussé depuis des mois pour d'obscures raisons, ce titre est désormais disponible sous nos latitudes, pour le plus grand plaisir des (a)mateurs du genre...
Le récit nous fait découvrir la petite vie d'une sympathique famille nippone. Le patriarche est un boulanger et est entouré de trois somptueuses filles. L'aînée et héroïne de l'histoire se prénomme Sakura. Liée par une promesse faite à sa mère aujourd'hui décédée, notre working girl fait tout son possible pour se trouver un fiancé qui prendra la succession de la boulangerie. Mais trouvera-t-elle chaussure à son pied?
Malgré un pitch sympathique, il faut prendre Bon appétit Sakura pour ce qu'il est, à savoir un récit hentaï clairement destiné à la gent masculine. De nombreuses scènes érotiques se succèdent, comme le suggère le logo "Pour public averti". Le titre n'est donc pas à mettre entre toutes les mains...

Les personnages se voient dotés d'une personnalité plus développée que la moyenne pour ce genre de récit. La quête de notre héroïne se révèle louable et elle en serait presque attachante... J'ai bien écrit "presque", car lors des scènes de sexe, les propos que tient Sakura ne collent tellement pas à son caractère qu'il est difficile de la trouver charmante... Et oui, il ne faut pas oublier que nous avons affaire avant toute chose à une histoire de fesses... Il ne faut pas trop en demander! On notera néanmoins une certaine évolution des protagonistes tout au long du one shot. Lors du dernier chapitre et après une ellipse narrative, nous les découvrirons quelques années plus tard pour savoir ce qui leur est arrivé.

Le style graphique de Pon Takahanada est plutôt agréable. Notre auteur a du talent pour croquer ses plantureuses héroïnes, qu'il dote toujours de courbes avantageuses... Les scènes érotiques sont dépeintes de manière crédibles et restent relativement soft: des icônes masquent les parties intimes, et les ébats amoureux demeurent dans le "politiquement correct".
Le travail de Soleil se révèle correct concernant l'impression et la qualité du papier, mais l'ouvrage souffre de nombreuses coquilles: erreurs orthographiques, dialogues téléphonés, mélange des termes (par exemple au lieu d'avoir le mot "étonnée", nous lisons le terme "étonnante")... C'est quand même fort pour ce genre de titre!


Critique 1 : L'avis du chroniqueur

12 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs