Blue Period Vol.14 - Actualité manga
Blue Period Vol.14 - Manga

Blue Period Vol.14 : Critiques

Blue Period

Critique du volume manga

Publiée le Vendredi, 23 Février 2024

Pour les vacances d'été, Yatora et Yatosuke ont accepté la proposition d'accompagner, pendant plusieurs semaines, Yakumo, Hacchi et Momoyo à Hiroshima, où ils ont pu s'installer dans la demeure du père de cette dernière. Sur place, les cinq étudiants comptent notamment s'entraîner à concevoir des oeuvres amples, avec en vue la participation à des concours. Yatora, Yakumo et Hacchi décident rapidement de jeter leur dévolu sur l'Art of Japan, un concours où les oeuvres recevant un prix, sont vouées à être ensuite exposées pendant deux semaines au musée de Nakano, cette possibilité de pouvoir être exposé étant une véritable chance quand on veut percer en tant que jeune artiste. Toute un aspect de ce 14e opus de Blue Period s'intéresse alors aux premières étapes devant mener nos héros à ce fameux concours. Entre présentation du fonctionnement de l'Art of Japan, choix libre du thème ou encore achat de matériaux, Tsubasa Yamaguchi croque certes très vite mais suffisamment cette phase préparatoire, tout en soulignant encore certaines évolutions en Yatora: entouré de gens qui veulent faire de leur art leur gagne-pain, il prend conscience que ce rêve qu'il pensait hors de portée pourrait devenir réalité, tandis qu'il a appris désormais à s'épanouir également en dehors du cadre scolaire sur le plan artistique.

On suit avec intérêt tout ceci, et pourtant il s'agirait presque d'un élément secondaire par rapport à ce que ce tome a à nous raconter autour d'une personne tout juste évoquée à la fin du tome précédente: la défunte Machiko Sanada, cette fille qui parvenait déjà à vivre de son art tout en étant étudiante, et qui semble avoir tant compté pour Yakumo, Hacchi et Momoyo. Bien sûr, dès la première partie du volume, la disparue imprègne les pages: il est toujours question d'elle quand une galerie d'art veut acheter toutes ses oeuvres, on découvre sa mère toujours en deuil même trois ans après le drame, Yatora se demande quel genre d'oeuvres elle pouvait bien réaliser pour avoir réussi si tôt à faire de son art son gagne-pain... L'essentiel se dévoile toutefois dans les deux dernières tiers du tome, dès lors que Yakumo décide de raconter à notre héros son histoire, celle qui l'a mené à se lancer sérieusement dans l'art jusqu'à vouloir intégrer Geidai. Et tout en allant à l'essentiel, le résultat est très intéressant. Non seulement, on découvre avec intérêt le parcours de Yakumo (permettant notamment d'évoquer certaines difficultés quand on est pauvre) mais aussi, en filigranes, ceux de Momoyo et de Hacchi, ce qui apporte plus de substance à ces personnages. Mais en plus, on cerne avec intérêt la place à part et stimulante qu'avait Sanada pour Yakumo en particulier, ainsi que la fameuse Sanada elle-même, artiste si prometteuse mais dont la vie fut soudainement fauchée.

On ressort alors de ce tome assez séduit et même un brin ému sans que la mangaka ait besoin de forcer. Le développement des personnages gravitant autour de Yatora depuis déjà un moment à Geidai est une bonne idée, qui nous rend d'autant plus curieux de découvrir la suite et de voir ce que Yatora et ses camarades feront pour les concours.

Enfin, notons que parallèlement à l'édition simple de cetome, Pika Edition propose également une édition collector, en édition limitée et numérotée à 8000 exemplaires. Pour un prix de 12,90€ (soit 5,20€ de plus que l'édition standard), cette édition se composera d’une boîte de transport exclusive cartonnée et numérotée de dimensions 183x230mm, renfermant un exemplaire du tome 14 avec une jaquette exclusive et, surtout, une toile imprimée proposée au format 175x225mm et présentant un "autoportrait" de Yatora qui provient d’une illustration réalisée par la mangaka pour une couverture du magazine Afternoon. Même si son format la rend difficile à ranger de manière uniforme à côté des autres tomes de la série, cette édition est sympathique: le format en boîte de transport est une sympathique idée bien dans le ton de la série, tout comme la toile qui, pour ceprix, reste d'une qualité plutôt correcte.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
15.5 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs