Blue - Kozue Chiba Vol.7 : Critiques

Mimi et Hikari ont finalement rompu, et il est temps pour chacun d’eux de prendre un nouveau départ. En ville, Mimi choisi de se reprendre en main et se trouver un petit boulot, mais le visage d’Hikari ne cesse de lui revenir en tête. Ce dernier, toujours sur l’île, reprend ses habitudes et se rapproche de Sumire…

Nous ne sommes plus qu’à un volume de la conclusion de Blue, et cela se fait ressentir. Finalement, l’auteure n’aura peut-être pas su exploiter justement le tournant scénaristique opéré au volume précédent puisque l’intrigue commence à tourner en rond. Bien sûr, il est plaisant de voir de quelle manière Mimi et Hikari vivent la rupture, et le traitement appliqué par la mangaka à ses personnages est plutôt juste. Mais mine de rien, on ne sait pas trop où elle veut nous amener… Yôsuke cherche à se rapprocher de Mimi et Sumire de Hikari… Allons-nous assister à la formation de deux couples bien différents de ce à quoi nous aurions pensé sur les premiers volumes ? Nous n’y croyons pas une seconde tant il est évident que l’auteur cherche à nous induire dans l’erreur pour ultérieurement réunit ses deux personnages… Le cas contraire serait malvenu tant Mimi et Hikari ne peuvent s’oublier, conformément aux indices éparpillés ci et là par la mangaka.

Tout le long du volume, Kozue Chiba cherche à créer le quiproquo, mais parvient néanmoins à boucler l’intrigue entre Mimi et Yôsuke qui, sympathique sur le début de série, est présenté presque comme un opportuniste malgré sa volonté d’être définitivement rejeté par Mimi pour mieux l’oublier. Du côté d’Hikari, son rapprochement avec Sumire n’est que peu convaincant. L’amitié mise en avant entre les deux personnages est évidente, certainement, mais la mangaka ne nous fera pas croire qu’une idylle se forme entre les deux, le cas contraire serait peu crédible.

C’est indéniable Blue commence à tourner en rond, malgré la volonté de l’auteur de développer justement les relations entre personnages. On pourra féliciter à la mangaka d’avoir accordé un peu plus d’importance à Sumire mais même malgré ça, on ne prend plus autant de plaisir à lire Blue qu’auparavant. Ce volume n’est néanmoins pas mauvais, il reste très honnête, mais ne parvient pas à égaler l’excellent niveau des premiers volumes. On espère néanmoins que Kozue Chiba parviendra à nous offrir une conclusion digne de ce nom qui donnera à l’ultime volet un peu de saveur, et confirmera que Blue est un très bon shôjo, malgré une baisse de niveau sur le dernier arc.

Takato