Critique du volume manga
Publiée le Vendredi, 24 Janvier 2020
Jass s'apprête à vivre son premier festival et en plus le trio fait partie des groupes voués à faire la première partie d'Act, un célèbre groupe de jazz ! Forcément, il y a un certain stress, d'autant plus que Kosei Amanuma, le leader d'Act, semble prendre un petit peu de haut mais sans forcément de méchanceté ce petit groupe de jeunes inconnus. Mais au-delà du stress, il y a surtout l'excitation, encore plus chez Dai que la passion anime encore et toujours. Une fois sur scène, face à un public qui est surtout là pour Act, Dai, Sawabe et Tamada vont devoir livrer le meilleur d'eux-mêmes afin qu'ils soient, eux aussi, reconnus pour leur musique pendant ce court show d'une quarantaine de minutes.
"Cet arbre du jazz... cet arbre immense... on va l'incarner tout entier !"
Ainsi le début du tome fait-il tranquillement monter l'attente autour de ce fameux festival, en ne manquant pas de souligner à quel point nos héros en veulent. Tout en offrant quelques informations utiles sur les différents sous-genres du jazz et sur le conseil qu'on fait à Jass de se spécialiser seulement dans un ou deux sous-genres, la fougue passionnée de notre héros saxophoniste transparaît encore dans sa détermination à ne pas se limiter à ça et à faire sien le jazz au complet. Dans sa façon d'être, mais aussi dans les planches et dans la mise en scène de l'auteur, notre héros continue de foncer droit devant à vive allure sans se retourner, e tilr este ainsi toujours aussi passionnant à suivre. mais à ses côtés, Sawabe et Tamada ne sont pas en reste: l'un a récemment beaucoup appris de son jeu et de ses erreurs, l'autre a continué de s'entraîner avec acharnement à la batterie pour progresser et au moins pouvoir porter en avant ses deux compères. Et c'est là-dessus qu'arrive donc une scène de concert aussi immersive que revigorante, nos héros jouant un jazz attractif, habité, tout simplement communicatif, que ce soit ensemble ou en solo chacun à tour de rôle. Et de ce côté-là, Ishizuka est toujours aussi doué dans le renouvellement de ses représentations musicales, que ce soit pour faire ressentir le son, pour mettre en avant l'osmose des trois musiciens entre eux mais aussi avec le public. L'utilisation des onomatopées est très bonne, tout comme les cadrages ou les effets crayonnés.
Nos héros continuent ainsi leur lente percée dans un univers où, peut-être les jeunes musiciens ont vraiment un rôle à jouer. Ce jazz jeune auquel il faut laisser sa chance finira-t-il par en toucher d'autres, notamment Taira du So BLue ? Réponse dès la fin de ce tome. Et même si on notera quand même une petite facilité d'écriture puisque Sawabe est contacté pile au bon moment, on ne peut qu'être pressé de voir sur quoi cela aboutira.
Mais avant cette fin de tome, Ishizuka montre aussi, une nouvelle fois, que même si le parcours de Dai et de ses deux compagnons imprègne constamment les pages jusqu'à leur faire oublier d'autres choses, il ne néglige jamais la part plus tranche de vie et les autres figures. Du côté de la famille de Dai à qui il donne très peu de nouvelles, la petite soeur Ayaka suit de façon intéressante sa propre voie avec la flûte que son frangin lui a offerte, montrant que la musique est aussi quelque chose qui se partage et qui s'offre en "héritage". Sawabe a enfin l'occasion, même très brève, de revoir une certaine demoiselle de son passé pour boucler une boucle. Et il en est de même pour Dai, pour qui l'heure est venue de revoir Mai, la fille qu'il aime et à qui il n'a pas donné de nouvelles pendant un an. Forcément, ça a des conséquences... conséquences que l'auteur expose de façon simple, rapide et efficace, et qu'il extériorise bien à travers la façon dont Dai joue brièvement ensuite, montrant une nouvelle fois que le jazz est une musique de l'émotion, où le musicien peut véhiculer pas mal de choses dans sa façon de jouer.
Il s'agit donc encore d'un bon tome pour Blue Giant, en attendant avec le tome 10 la fin de cette première grande partie, l'oeuvre étant ensuite vouée à se poursuivre sous le titre Blue Giant Supreme.
"Cet arbre du jazz... cet arbre immense... on va l'incarner tout entier !"
Ainsi le début du tome fait-il tranquillement monter l'attente autour de ce fameux festival, en ne manquant pas de souligner à quel point nos héros en veulent. Tout en offrant quelques informations utiles sur les différents sous-genres du jazz et sur le conseil qu'on fait à Jass de se spécialiser seulement dans un ou deux sous-genres, la fougue passionnée de notre héros saxophoniste transparaît encore dans sa détermination à ne pas se limiter à ça et à faire sien le jazz au complet. Dans sa façon d'être, mais aussi dans les planches et dans la mise en scène de l'auteur, notre héros continue de foncer droit devant à vive allure sans se retourner, e tilr este ainsi toujours aussi passionnant à suivre. mais à ses côtés, Sawabe et Tamada ne sont pas en reste: l'un a récemment beaucoup appris de son jeu et de ses erreurs, l'autre a continué de s'entraîner avec acharnement à la batterie pour progresser et au moins pouvoir porter en avant ses deux compères. Et c'est là-dessus qu'arrive donc une scène de concert aussi immersive que revigorante, nos héros jouant un jazz attractif, habité, tout simplement communicatif, que ce soit ensemble ou en solo chacun à tour de rôle. Et de ce côté-là, Ishizuka est toujours aussi doué dans le renouvellement de ses représentations musicales, que ce soit pour faire ressentir le son, pour mettre en avant l'osmose des trois musiciens entre eux mais aussi avec le public. L'utilisation des onomatopées est très bonne, tout comme les cadrages ou les effets crayonnés.
Nos héros continuent ainsi leur lente percée dans un univers où, peut-être les jeunes musiciens ont vraiment un rôle à jouer. Ce jazz jeune auquel il faut laisser sa chance finira-t-il par en toucher d'autres, notamment Taira du So BLue ? Réponse dès la fin de ce tome. Et même si on notera quand même une petite facilité d'écriture puisque Sawabe est contacté pile au bon moment, on ne peut qu'être pressé de voir sur quoi cela aboutira.
Mais avant cette fin de tome, Ishizuka montre aussi, une nouvelle fois, que même si le parcours de Dai et de ses deux compagnons imprègne constamment les pages jusqu'à leur faire oublier d'autres choses, il ne néglige jamais la part plus tranche de vie et les autres figures. Du côté de la famille de Dai à qui il donne très peu de nouvelles, la petite soeur Ayaka suit de façon intéressante sa propre voie avec la flûte que son frangin lui a offerte, montrant que la musique est aussi quelque chose qui se partage et qui s'offre en "héritage". Sawabe a enfin l'occasion, même très brève, de revoir une certaine demoiselle de son passé pour boucler une boucle. Et il en est de même pour Dai, pour qui l'heure est venue de revoir Mai, la fille qu'il aime et à qui il n'a pas donné de nouvelles pendant un an. Forcément, ça a des conséquences... conséquences que l'auteur expose de façon simple, rapide et efficace, et qu'il extériorise bien à travers la façon dont Dai joue brièvement ensuite, montrant une nouvelle fois que le jazz est une musique de l'émotion, où le musicien peut véhiculer pas mal de choses dans sa façon de jouer.
Il s'agit donc encore d'un bon tome pour Blue Giant, en attendant avec le tome 10 la fin de cette première grande partie, l'oeuvre étant ensuite vouée à se poursuivre sous le titre Blue Giant Supreme.