Critique du volume manga
Publiée le Vendredi, 27 Janvier 2017
Un nouveau groupe d'ennemis est apparu devant Geeko et ses compagnes : les Guardians, des chevaliers redresseurs de torts qui ont un sens de la justice très radical et personnel. Tandis que Lucyféroce se retrouve bientôt prise à parti par trois de ces chevaliers, Geeko, avide de vengeance envers la chef de ce groupe, s'apprête à en découdre à nouveau avec Nemesis. Un duel qu'elle attend d'autant plus impatiemment qu'il lui semble avoir reconnu derrière elle sa pire ennemie, une ennemie qu'elle pensait morte...
Comme on pouvait s'y attendre, le petit coup de théâtre concernant le retour de cette fameuse ennemie est bien là, ne surprend pas, et d'ailleurs Rei Mikamoto n'essaie pas d'entretenir inutilement le suspense là-dessus. Cette ennemie ne sera d'ailleurs pas le seul personnage à faire son retour dans ce volume, puisqu'une autre tête délicieuse revient. Les justifications de Mikamoto sur ces retours ne vont pas chercher trop loin mais sont amplement suffisantes car elles sont parfaitement dans le ton de la série. En tout cas, c'est bien autre chose que l'auteur privilégie : le fun, et ce 5ème volume l'atteint sans mal si l'on a aimé les précédents tomes !
On pourrait essentiellement résumer ce volume à une succession de bastons bourrines et drôles. Cela commence par la bataille contre les Guardians, pour ensuite s'orienter vers une nouvelle lutte contre différents sbires protégeant la leader ennemie. Dans chacun des cas, le divertissement gore et décomplexé est assuré. Alors que l'on regrettait que le précédent volume mette finalement peu en avant la nouvelle venue Lucyféroce, cette fois-ci la tendance s'inverse pour notre plus grand plaisir, la demoiselle ayant le loisir de montrer ses capacités, notamment contre les Guardians, mais aussi à travers un bref flashback nous présentant sa rencontre avec Geeko... Une rencontre tout à fait dans le ton de ces deux femmes au caractère bien trempé et insoumises ! Par la suite, il faudra notamment compter sur un affrontement contre une ennemie pouvant se rendre quasiment invisible, puis sur une bataille contre trois soeurs tarées dans un bain extérieur. Dans les deux cas, c'est particulièrement réussi : la chair vole, le gore est là, et les petites stratégies sanglantes de nos héroïnes pour vaincre leurs ennemies s'avèrent efficaces et prêtent à sourire.
Mikamoto assume toujours mieux les élans de mauvais goût de son oeuvre ainsi que son côté série B. Cela passe bien sûr par la mise en charpie de plus d'un corps, mais aussi par une dose de fan-service encore plus visible, entre les nombreux corps dénudés et certaines idées délirantes (à l'image de la capitaine qui s'enduit d'une substance spéciale). Mais n'allez pas croire que ces filles-là sont frivoles, ce serait signer votre arrêt de mort, et elles le montrent de façon permanente, que ce soit dans leurs talents au combat, dans le fait qu'elles n'hésitent jamais à charcuter leur prochain, ou dans leurs répliques souvent bien senties (mention spéciale à la toute dernière phrase de Geeko dans ce volume). D'ailleurs, face à toutes ces demoiselles qui font rarement dans la dentelle, les quelques messieurs de la série continuent de faire vraiment pâle figure, y compris les plus classes qui finissent en chair à pâté en un rien de temps !
Toujours servi par une traduction bien inspirée où Sébastien Ludmann semble s'éclater entre les réparties grasses et les mélanges de langages, BDGC s'offre ici un tome joliment bourrin, bien inspiré, et ponctué de quelques événements marquants, entre le retour attendu de l'ennemie emblématique, le sort futur de Kimberley, ou le travail effectué sur Nemesis.
Comme on pouvait s'y attendre, le petit coup de théâtre concernant le retour de cette fameuse ennemie est bien là, ne surprend pas, et d'ailleurs Rei Mikamoto n'essaie pas d'entretenir inutilement le suspense là-dessus. Cette ennemie ne sera d'ailleurs pas le seul personnage à faire son retour dans ce volume, puisqu'une autre tête délicieuse revient. Les justifications de Mikamoto sur ces retours ne vont pas chercher trop loin mais sont amplement suffisantes car elles sont parfaitement dans le ton de la série. En tout cas, c'est bien autre chose que l'auteur privilégie : le fun, et ce 5ème volume l'atteint sans mal si l'on a aimé les précédents tomes !
On pourrait essentiellement résumer ce volume à une succession de bastons bourrines et drôles. Cela commence par la bataille contre les Guardians, pour ensuite s'orienter vers une nouvelle lutte contre différents sbires protégeant la leader ennemie. Dans chacun des cas, le divertissement gore et décomplexé est assuré. Alors que l'on regrettait que le précédent volume mette finalement peu en avant la nouvelle venue Lucyféroce, cette fois-ci la tendance s'inverse pour notre plus grand plaisir, la demoiselle ayant le loisir de montrer ses capacités, notamment contre les Guardians, mais aussi à travers un bref flashback nous présentant sa rencontre avec Geeko... Une rencontre tout à fait dans le ton de ces deux femmes au caractère bien trempé et insoumises ! Par la suite, il faudra notamment compter sur un affrontement contre une ennemie pouvant se rendre quasiment invisible, puis sur une bataille contre trois soeurs tarées dans un bain extérieur. Dans les deux cas, c'est particulièrement réussi : la chair vole, le gore est là, et les petites stratégies sanglantes de nos héroïnes pour vaincre leurs ennemies s'avèrent efficaces et prêtent à sourire.
Mikamoto assume toujours mieux les élans de mauvais goût de son oeuvre ainsi que son côté série B. Cela passe bien sûr par la mise en charpie de plus d'un corps, mais aussi par une dose de fan-service encore plus visible, entre les nombreux corps dénudés et certaines idées délirantes (à l'image de la capitaine qui s'enduit d'une substance spéciale). Mais n'allez pas croire que ces filles-là sont frivoles, ce serait signer votre arrêt de mort, et elles le montrent de façon permanente, que ce soit dans leurs talents au combat, dans le fait qu'elles n'hésitent jamais à charcuter leur prochain, ou dans leurs répliques souvent bien senties (mention spéciale à la toute dernière phrase de Geeko dans ce volume). D'ailleurs, face à toutes ces demoiselles qui font rarement dans la dentelle, les quelques messieurs de la série continuent de faire vraiment pâle figure, y compris les plus classes qui finissent en chair à pâté en un rien de temps !
Toujours servi par une traduction bien inspirée où Sébastien Ludmann semble s'éclater entre les réparties grasses et les mélanges de langages, BDGC s'offre ici un tome joliment bourrin, bien inspiré, et ponctué de quelques événements marquants, entre le retour attendu de l'ennemie emblématique, le sort futur de Kimberley, ou le travail effectué sur Nemesis.