Blood and steel Vol.2 - Actualité manga

Critique du volume manga

Publiée le Vendredi, 03 Avril 2015

L'ambitieuse école Wudang, qui souhaite montrer sa supériorité en se proclamant "invincible sous le ciel", s'attaque aux autres écoles, les unes après les autres, et c'est désormais la réputée école Qingcheng qui est sa cible ! Vaincu à plates coutures par Xi Zhaoping de Wudang, le jeune prodige Song Dehai, qui était promis à un brillant avenir, voit son avenir brisé en même temps que son bras. La fureur s'empare alors du maître de Qingcheng, He Zisheng, qui décide d'affronter en duel le numéro 2 de Wudang, Ye Chengyuan ! Le tout, sous l'oeil attentif du nouvel adepte Yan Heng...

Après un premier volume qui faisait surtout office de longue introduction et qui plantait efficacement le décor, le rythme s'accélère dans une première partie de 2ème tome nous offrant un duel dantesque entre He Zisheng, charismatique maître de Qingsheng, et le numéro 2 de Wudang Ye Chengyuan. Malgré quelques légères erreurs de perspective par instants (notamment sur les bras), les dessinateurs du studio Unicorn confirme leurs qualités entrevues dans le volume 1 en nous en mettant plein la vue, l'affrontement étant aussi dense que limpide grâce à un trait très travaillé et fluide. Même s'il se lit très vite, ce long passage est toujours ponctué d'explications techniques très claires sur l'utilisation des épées et sur les mouvements des deux combattants, et l'on reste donc scotché d'un bout à l'autre de ce combat à l'issue incertaine.

Mais c'est bien la conclusion de ce combat et ce qui en découle qui marque le vrai décollage de la série. Avec une scène de massacre terrible qui met en place ce que sera l'objectif de Yan Heng, une intensité dramatique palpable et l'entrée en scène d'un nouvel homme charismatique et aux arts du combat encore différents, Felix IP et ses acolytes finissent de nous immerger efficacement dans ce récit épique qui a désormais tout pour nous passionner.

Sur l'ensemble de ses deux premiers tomes, Blood & Steel s'offre donc une entrée en matière redoutablement efficace, belle, immersive et accrocheuse. Et saluons à nouveau l'excellente édition de Kotoji, entre le papier et l'impression correctes, la traduction très agréable, le résumé très utile en début de tome et les pages bonus sur Jing Lie.
  

Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
17 20
Note de la rédaction