Blood alone - Nouvelle édition Vol.9 - Actualité manga

Blood alone - Nouvelle édition Vol.9 : Critiques

Blood alone

Critique du volume manga

Publiée le Lundi, 25 Novembre 2013

Après un huitième tome qui se plantait dans ses ambitions, on attendait Blood Alone au tournant avec ce neuvième volume, et ce dernier commence heureusement par un retour aux sources... sans pour autant convaincre totalement. Au fil des trois premiers chapitres, Masayuki Takano revient à sa bonne vieille recette des petites tranches de vie : une séance de piscine de Misaki et Maria qui se termine par une tentative de déclaration très maladroite, une séance shopping avec Sainome qui aboutit sur un rêve étrange pour notre petite vampire, une rencontre avec une jeune chanteuse qui va prendre un cours inattendu... Retrouver cet aspect plus calme après un tome 8 aussi moyen fait foncièrement plaisir, mais les trois courts chapitres qui ouvrent ce neuvième tome proposent malheureusement des scénettes bien trop expéditives... et qui ont surtout le malheur de briser un peu plus l'atmosphère tout en sous-entendus qui a fait tout le charme de la série par le passé. Bien sûr, il n'y a toujours rien de concret, mais l'auteur se complaît un peu trop dans son habituel fan-service latent. La déclaration du premier chapitre manque cruellement d'ambiance, le rêve de Misaki dans le chapitre 2 nous laisse trop entrevoir certaines choses, et ne parlons pas, dans le troisième chapitre, de cette jeune idole et de ses penchants un peu trop visibles ('fin, les amateurs de loli lesbiennes seront ravis), bien que rien de concret ne se passe. Egalement, les carences graphiques observées depuis peu dans la série se confirment : le trait de l'auteur reste très élégant et agréable, mais les petits manques sont toujours visibles, comme si le mangaka n'avait pas pris le temps de peaufiner une dernière fois certaines planches.

Quoi qu'il en soit, le retour aux sources est de courte durée, car après ces trois chapitres ne prenant qu'un tiers du volume, Masayuki Takano retourne dans l'intrigue qu'il a maladroitement mise en place, en faisant entrer en action l'Insigrad Sparda emmené par... Merlin. Oui oui, celui des légendes arthuriennes. Le mythe d'Arthur et de la Table Ronde étant à la mode, le mangaka poursuit dans cette voie qu'il a mise en place dans le précédent tome, pour un résultat toujours aussi peu convaincant. Loin de se contenter de briser définitivement l'ambiance tout en sous-entendus de sa série (sincèrement, pourquoi caser dans Blood Alone une scène telle que celle de la fin de la partie 1 de l'épisode 39 ?), le mangaka parvient très mal à dégager quoi que ce soit de ses méchants, d'autant que ses scènes d'action sont toujours aussi faiblardes, pas du tout pêchues et bourrées de raccourcis confinant à une certaine idiotie chez les personnages, à l'image du duel se déroulant en fin de tome. Et pendant ce temps, de nombreuses petites informations sont dévoilées sur Misaki, sur Kuroe, sur Chloé, sur leur passé et leur identité... mais elles sont balancées ça et là, un peu au hasard, au détour d'une page. Etrange.

Le volume 8 était peu convaincant, et ce neuvième tome est à peine meilleur. Notre attachement à la série étant certain, on a envie d'y croire, d'autant que certaines informations, même si balancées n'importe comment, donnent envie de voir de quoi la suite sera faite. Mais dans les faits, c'est laborieux, très laborieux...


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
10 20
Note de la rédaction