Blood alone - Nouvelle édition Vol.3 : Critiques

On continue de suivre Misaki et Kuroe dans leur quotidiens, leurs journées plus ou moins banales, plus ou moins actives et le lien qui les unit semble encore se renforcer. 

    

Autant dans le tome précédent, l'auteur s'attardait davantage sur les codes vampiriques, leur univers, leur hiérarchie, leurs pouvoirs, autant ici ceci est quasiment occulté. Les personnages seraient humains, ce serait exactement la même chose. On nous rappelle de temps en temps qu'il s'agit de vampires en évoquant certains termes spécifiques, mais pour le reste ce que vivent les personnages n'a rien de bien différent du commun des mortels, au contraire. On les suit dans leur banalités et c'est ce qui fait tout son charme à la série. Le rythme est toujours aussi lent, posé, contemplatif et on se laisse porter suavement. 

Encore une fois le fait que Misaki soit un vampire vient juste permettre de rendre moins dérangeante la relation ambiguë qu'elle entretien avec Kuroe, de très loin son aîné, à tel point qu'on les prend pour un père et sa fille. Mais à aucun moment ce qui nous est présenté n'est malsain ou dérangeant. 

       

Le seigneur vampire a droit à un chapitre, mais là encore, bien qu'il rappelle son rang, il est présenté comme un jeune garçon aspirant à des plaisirs simples, loin des complexités des codes vampiriques. 

Enfin l'auteur nous propose un joli chapitre sur le deuil où plus que jamais le rythme du titre s'avère judicieux et embellit cette histoire touchante. 

      

Continuant sur sa lancée, ce titre est toujours aussi attirant malgré un manque flagrant de rythme, mais c'est aussi pour ça qu'on l'apprécie.