Blessures nocturnes Vol.9 - Actualité manga

Blessures nocturnes Vol.9 : Critiques

Yomawari Sensei

Critique du volume manga

Publiée le Vendredi, 21 Octobre 2011

Toujours à veiller sur ses "enfants", Mizutani parcourt encore et toujours le monde la nuit, et les surprises s'enchaînent sur son chemin, par exemple en voyant venir à lui, d'eux-même, un jeune dealer de drogue qui souhaite revenir sur le droit chemin, et une jeune fille désireuse d'arrêter le dissolvant, soutenue par sa mère. Comme signes que le combat du Guetteur pourra se poursuivre quand il ne sera plus là, le premier souhaite devenir son bras droit, la deuxième veut marcher sur ses traces.

A travers ces deux histoires, suivies de trois autres tout aussi poignantes, Seiki Tsuchida croque ici ses ultimes histoires courtes, très courtes puisqu'aucune ne dépasse un chapitre, en ne perdant jamais l'essence de son oeuvre.
Si l'on pourrait être moins absorbé par ces histoires, la faute à leur grande brièveté, le mangaka sait y mettre en valeur ce qu'il faut: la détresse des uns, le courage des autres, l'indispensable soutien familial, ou des liens familiaux qui se recréent... le tout étant toujours porté par une mise en scène sobre, où les visages bourrés de sentiments réels touchent en plein coeur. Et au final, il semble difficile de ne pas être touché par le destin tragique de Yugo et de sa mère, ou d'être ému face à la franchise et la bonté de Mariko, au fil d'histoires où Mizutani, finalement, n'a pas forcément le premier rôle, comme si l'ultime message de Tsuchida était de signifier que c'est avant tout à chacun de faire les efforts qu'il faut pour se redresser, mais qu'il y aura toujours quelqu'un pour les soutenir.

Rarement un manga n'a paru si vrai dans son humanité la plus simple, et avec ce dernier volume (tout du moins en attendant la sortie en mars 2012 de "Sayonara Ienakute", one-shot que l'on pourrait apparemment considérer comme un tome 10) le manga de Blessures Nocturnes s'achève comme il a commencé, car le combat du Guetteur ne s'arrêtera jamais. En ferez-vous partie ?


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
17 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs