Blazer drive Vol.5 - Actualité manga

Blazer drive Vol.5 : Critiques

Blazer Drive

Critique du volume manga

Publiée le Mercredi, 24 Novembre 2010


Après deux premiers tomes très moyens qui ne laissaient présager rien de bon pour la série, et deux autres tomes catastrophiques qui avaient rangé celle ci dans les bas fonds du shonen, ce cinquième tome se lit sans grande conviction…
Mais il apporte quelque chose de rafraîchissant, peut être parce que justement on n’attendait plus grand chose de cette série et de son auteur.

Nos héros, comme leurs adversaires gèrent chacun de leurs cotés l’après combat et Daichi doit faire réparer son mysticker abîmé on ne sait trop comment (futur clé de l’histoire ?). Il va alors à la rencontre d’un guardian légendaire capable de tout réparer.

Après de lourds combats, peut être arrivés un peu trop tôt dans la série, on souffle un peu avec une petite histoire en parallèle de la guerre opposant les guardians à la Kirinkai. L’auteur nous sort les violons pour l’occasion avec une tragédie un peu trop larmoyante pour être crédible, mais qui n’est pas catastrophique non plus. On a droit à de jolis moments entre une mère pleurant son fils disparu et un orphelin qui retrouve une mère de substitution. Cela aurait pu être un moment fort si l’auteur avait été moins maladroit, mais cela reste convenable.
Tout ceci débouche sur une course plutôt mal mise en scène mais qui permet d’introduire un nouveau personnage plutôt réussi graphiquement. Sa personnalité à l’air amusante, mais il est encore un peu tôt pour se prononcer à ce niveau.
On conclut alors cette parenthèse justement par le passage maladroit de l’auteur qui rate son effet…pourquoi venir rajouter de l’humour ici ? Daichi arrive au chevet de sa « nouvelle mère » et se vautre lamentablement ! Merci Kishimoto pour ce pur moment de grande rigolade en plein milieu d’un deuil ! Ça peut ne pas paraître important, mais ce tout petit moment qui pourrait presque passer inaperçu est révélateur de la maladresse de l’auteur (de son manque de talent ?). Réussir à allier un ton dramatique et l’humour est un art que l’auteur ne maîtrise pas ! Qu’il apprenne d’abord à utiliser l’un et l’autre séparément correctement, et après on verra pour les entremêler !

La suite nous replonge dans l’affrontement contre la Kirinkai avec un adversaire surprenant, on s’attendait à retrouver l’homme en costard, mais ce sera un autre. Ici l’affrontement est plutôt bien mené, les quelques retournements de situations, avant et pendant le combat, sont intéressants.
On a l’impression que l’auteur pose les bases d’une future équipe de personnages qui lutteront ensemble par la suite, cela peut s’avérer intéressant…à voir.

Un tome déjà plus sympathique que les deux précédents, mais à ce stade ce sont encore de petits détails qui viennent tout gâcher.
On est encore loin du chef d’œuvre du shonen, mais c’est déjà mieux (en même temps c’était difficile de faire pire)…mais à ce stade de la série, il ne doit plus rester que les inconditionnels, déjà acquis à la cause du titre, qui lisent sans remettre en question ce qu’ils voient.
Mais pourquoi ne pas y croire ? Après tout, Satan 666, la précédente série de l’auteur est montée en puissance avec le temps ; ça c’est plutôt mal terminé…ou plutôt trop vite, mais il y avait de bonnes choses à en tirer.


erkael


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Erkael
12 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs