Critique du volume manga
Publiée le Vendredi, 07 Août 2009
Avec un sous-titre aussi évocateur que "Les feux de la révolution", et la représentation des grandes forces en présence sur la couverture (Train, Creed et les chrono numbers), on peut espérer que ce tome 5 de Black Cat va relever un peu le niveau, après le chapitre précédent, peu réjouissant… Malheureusement, il va justifier l’adage bien connu : il ne faut pas juger un livre à sa couverture !
Certes, en voyant Creed remis de ses blessures, et bien motivé à déclarer la guerre au monde entier, on pouvait espérer que l’histoire s’emballe. Ayant réuni ses troupes, il passe enfin à l’action, en provoquant un attentat visant les grands dirigeants de ce monde dans une réunion au sommet. Pourtant, le déroulement de l’action peine à convaincre, car elle consistera à voir chaque membre des apôtres de l’étoile faire tour à tour l’éloge de ses pouvoirs en se débarassant de quelques soldats. Pouvoirs qui souffrent d’ailleurs d’un véritable manque d’originalité, avec des pouvoirs déjà-vus comme la manipulation de la gravité, du vent…
Puis, le coup d’état manque de conséquences. Creed se débarrasse bien trop facilement et en quelques pages de tous ces chefs d’états, mais au final ne revendique rien de spécial, si ce n’est d’avoir défié le monde et semé le chaos, repartant comme il est venu. Et mis à part une prime juteuse mise sur sa tête, le monde ne semble pas avoir été tant bouleversé que ça. Ni même Train et sa bande, qui continuent leur vie insouciante à mille lieues de là. L’auteur enchaine d’ailleurs assez maladroitement, avec une nouvelle historiette annexe n’apportant rien, si ce n’est d’exacerber une nouvelle fois la rivalité du chat noir avec la petite Eve…
Au final, l’auteur cherche à présenter des évènements important devant en théorie bouleverser le récit, mais la description en est si mauvaise et manque tellement de consistance qu’elle ne suscite que peu d’intérêt. De plus, le dessin, bien que toujours plaisant, manque cruellement d’un dynamisme qui aurait pu emballer un peu les choses. Ce tome 5 ne tient pas ses promesses et se révèle véritablement décevant.
Tianjun
Certes, en voyant Creed remis de ses blessures, et bien motivé à déclarer la guerre au monde entier, on pouvait espérer que l’histoire s’emballe. Ayant réuni ses troupes, il passe enfin à l’action, en provoquant un attentat visant les grands dirigeants de ce monde dans une réunion au sommet. Pourtant, le déroulement de l’action peine à convaincre, car elle consistera à voir chaque membre des apôtres de l’étoile faire tour à tour l’éloge de ses pouvoirs en se débarassant de quelques soldats. Pouvoirs qui souffrent d’ailleurs d’un véritable manque d’originalité, avec des pouvoirs déjà-vus comme la manipulation de la gravité, du vent…
Puis, le coup d’état manque de conséquences. Creed se débarrasse bien trop facilement et en quelques pages de tous ces chefs d’états, mais au final ne revendique rien de spécial, si ce n’est d’avoir défié le monde et semé le chaos, repartant comme il est venu. Et mis à part une prime juteuse mise sur sa tête, le monde ne semble pas avoir été tant bouleversé que ça. Ni même Train et sa bande, qui continuent leur vie insouciante à mille lieues de là. L’auteur enchaine d’ailleurs assez maladroitement, avec une nouvelle historiette annexe n’apportant rien, si ce n’est d’exacerber une nouvelle fois la rivalité du chat noir avec la petite Eve…
Au final, l’auteur cherche à présenter des évènements important devant en théorie bouleverser le récit, mais la description en est si mauvaise et manque tellement de consistance qu’elle ne suscite que peu d’intérêt. De plus, le dessin, bien que toujours plaisant, manque cruellement d’un dynamisme qui aurait pu emballer un peu les choses. Ce tome 5 ne tient pas ses promesses et se révèle véritablement décevant.
Tianjun
22/08/2006 
