Black cat Vol.15 - Manga

Black cat Vol.15 : Critiques Le combat d'Eve

Black cat

Critique du volume manga

Publiée le Mardi, 29 Décembre 2009


Partant à l’assaut du repaire de Creed, la « Ligue des nettoyeurs » se retrouve démantelée et dispersée suite à l’assaut de Shiki, maitre de tao. A présent, chaque héros, perdu sur l’île des apôtres de l’étoile, converge vers le château de leur maitre. Mais la route semble semée d’embuches…

Fan service. Deux mots qui suffisent à résumer le tome. Et pas seulement pour le fait de voir la petite Eve cosplayée en sirène en guise de couverture, c’est bel et bien le tome entier qui est régi par cette loi implacable, ne consistant qu’en une série d’affrontements en un-contre-un, ou chaque protagoniste, ami ou ennemi, y va de sa pose charismatique, associée avec une réplique tout aussi clichée : « Tu n’as aucun moyen de repousser le malheur que Black Cat a lancé sur toi », « T’étais pas assez entrainé pour te permettre de me provoquer à la baston » ; « Ce n’est pas parce que je suis une fille que j’ai moins de pouvoir que les garçons »,… amen !

Ensuite chaque adversaire y va de sa technique secrète, invincible, finalement démantelée en moins de deux. Chaque affrontement subit le même schéma narratif plat et sans saveur, déjà vu mille fois ailleurs… L’auteur ne se prive d’ailleurs pas pour reprendre allègrement certaines techniques. Le combat River/Preta a tout d’un Sangoku/Piccolo, à coup de transpositions, d’aura destructrice et de poings supersoniques… Bref, aucune surprise, aucune inspiration. Mais après tout, si cela suffit à ce que le jeune lectorat pousse des « Aaah », des « Oooh » voire des « Trop fort ! La classe !», pourquoi pas…

Et le scénario dans tout ça, au fait ? Apparemment, l’auteur lui-même a oublié ce que ce mot signifiait… il suffit de lire ses aveux en préface, où il dit ne pas savoir non plus ce qui attend ses héros. Pourtant, en multipliant les combats de la sorte, faisant disparaître au passage certains ennemis charismatiques qui auraient mérité meilleur traitement, la conclusion parait plus qu’évidente et linéaire… et le lecteur subira, sans grande surprise, cet amas d’affrontements sans saveur jusqu’au dernier.


Tianjun


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Tianjun
10 20
Note de la rédaction