Black Butler Vol.15 - Actualité manga
Black Butler Vol.15 - Manga

Black Butler Vol.15 : Critiques

Kuroshitsuji

Critique du volume manga

Publiée le Mardi, 24 Juin 2014

Ciel et Sebastian ont infiltré le Weston College, un établissement privé et réputé, afin de retrouver un proche de la Reine. Néanmoins, le système hiérarchique de l’école, lié à quatre dortoirs, ne facilite pas l’intégration du jeune Comte pour glaner des informations. Alors, il essaie de se rapprocher des préfets et de leurs « fags », des majordomes sélectionnés parmi les élèves…


On le sait depuis longtemps dans Black Butler, à chaque arc son univers et ses références. Après le délirant arc précédent qui mélangeait Resident Evil à Titanic, nous voici plongés au cœur d’une enquête dans un établissement scolaire particulier, où les élèves sont répartis en quatre maisons dirigées par des préfets. Pardon ? Vous avez dit Harry Potter ?


Le concept est intéressant, mais ce n’est malheureusement pas ce volume qui va l’exploiter à fond. En effet, plutôt que de mettre l’accent sur l’enquête en elle-même, le volume insiste sur la manière dont Ciel va se hisser vers les sommets de la hiérarchie en côtoyant les préfets. L’idée en soit est bonne, mais le tout prend bien trop de temps. C’est simple : le volume entier est consacré à cette intégration de Ciel parmi ses supérieurs, et la manière dont il va déjouer le mesquin complot de l’un des fags… Nous avons définitivement vu plus passionnant dans la série.


Néanmoins, la lecture s’avère plaisante par l’univers présenté. Le Weston College parvient à s’inspirer du Collège Poudlard de Harry Potter sans le plagier pour autant, reprenant simplement le système des dortoirs. Nous nous retrouvons alors avec un cadre très british et d’autant plus agréable que l’humour est très présent. Après un arc précédent plutôt sombre où le majordome noir a dû mener de périlleux combats et où les révélations ont fusé, il n’est pas si détestable de souffler un peu. En particulier, le retour du délirant prince Soma s’avère agréable, pour une fois que le personnage suscite autre chose que l’envie de coller des baffes.


Enfin, nous noterons que Sebastian est assez effacé dans ce tome et laisse le beau rôle à Ciel. Cela permet d’observer le jeune Comte évoluer seul dans cet environnement nouveau où il ne règne pas en maître, une bonne idée de la part de Yana Toboso.


Au final, nous avons ici un tome qui présente un univers intéressant mais qui s’attarde malheureusement sur des éléments mineurs de l’intrigue qui auraient pu être traités bien plus rapidement que ça. Gageons que la dernière page du volume nous met l’eau à la bouche, aussi nous en attendons bien plus du tome 16 !


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Takato
14 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs