Berserk of Gluttony Vol.8 : Critiques

Prêt à tout dans ses sinistres desseins, y compris à utiliser et faire souffrir sa propre soeur qu'il n'a jamais considérée comme telle, Raphal Vlerick pose de sérieux soucis à Fate, plus encore suite à ce qui vient de se passer: l'ennemi n'a désormais plus rien d'humain et s'est transformé en monstre, en étant devenu un archidémon mort-vivant. Même avec l'aide d'Aaron, la situation semble désespérée, alors nos héros ont-ils la moindre chance ?

Réponse dans une première partie de volume qui,forcément, se veut riche en action avec la suite et fin de cet imposant combat où vaincre Raphal (ou ce qu'il en reste) est primordial pour empêcher la destruction de l'ensemble de la capitale et la mort de nombreux innocents. Et même si, dans les faits, le rendu visuel du combat est à nouveau très standard, il n'en reste pas moins clair et suffisamment immersif. Mais là où cette bataille à l'issue assez prévisible capte le plus notre intérêt, c'est bien dans deux autres facteurs. Tout d'abord, la prise de conscience que Fate n'est pas encore assez fort, d'autant plus qu'il n'est encore qu'un novice dans le Domaine du E qu'il peine totalement à maîtriser, si bien que des aides extérieures s'annoncent essentielles. Et ensuite, justement, les fameuses aides qui arrivent au bon moment non seulement pour entretenir le sens du rebondissement, mais aussi pour amener encore de nouvelles choses et des enjeux supplémentaires. Ainsi découvrira-t-on encore un peu mieux qui est vraiment Eris, et restera-t-on surtout touchés par Myne et inquiets pour elle,au vu de ce qu'elle fait et dit à l'issue de cet éprouvant affrontement...

La suite du volume, elle,se veut plus calme, car après ce combat l'heure est au bilan voire à un peu de détente,dans ce qui se présente en quelque sorte comme une transition bienvenue et où il y a beaucoup de choses à retenir: des retrouvailles tant espérées pour Fate, des moments de légèreté à l'image d'une compétition culinaire, le petit retour de Luna en tant qu'observatrice privilégiée de la progression de notre héros, de nouvelles surprises concernant Greed, un nouveau maître pour se former en vue de mieux maîtriser le Domaine du E, la nouvelle place prise par Memir place nouvelle de Memir, sans oublier le cas inquiétant de notre chère Myne qui continue de peser sur l'esprit de notre héros.

Entre la fin mouvementée d'une partie puis une phase de transition mine de rien assez riche, on reste alors sur une adaptation toujours assez soignée. Il manque sans doute toujours un peu de personnalité au travail de Daisuke Takino, mais on sent que le mangaka a constamment à coeur d'offrir une adaptation claire et très honnête du très prenant light novel d'origine.