Beck Vol.6 : Critiques

Beck

Critique du volume manga

Publiée le Vendredi, 20 Novembre 2009

La fin de l’année approche, et Koyuki a bien du mal à gérer la fête de l’école, le groupe et les examens qui approchent. Le temps et l’argent nécessaires à Beck mettent ses membres sur la corde raide, et tous se voient -en plus- obligés de trouver un boulot. Autant dire que c’est beaucoup pour un collégien. Surtout quand son principal but est de progresser, et pour ça Yukio est prêt à chanter et éblouir tout le monde à la fête de son école. Malheureusement, il ne se passe rien de bien palpitant dans ce sixième volume de Beck. Autant les précédents avaient quelque chose de particulier, autant celui là déçoit un peu, sans réellement arriver à être mauvais, loin de là. A part les péripéties de notre héros dans son collège, puis dans son nouveau lycée, Ryusuke qui s’inquiète de la mort de cette diva américaine et Maho qui réapparait, il devient dur de résumer ce tome. Le seul fait notable, à part le magnifique suspense de la dernière page, est l’enregistrement du premier CD du groupe, mais on ne trouve ici ni révélation fracassante ni intérêt démesuré. En bref, le scénario n’avance pas beaucoup, ou alors bien trop discrètement pour que l’on s’en aperçoive et s’en délecte.

Toutefois la lecture reste très agréable : après tout, avec un aussi bon sujet et tellement de pistes à exploiter, l’auteur ne peut que nous plaire. La leçon que l’on retient : ne pas trop s’habituer à l’excellence de certains volumes de la série, car après coup un tome « normal » devient tout juste acceptable et casse légèrement le lecteur dans sa découverte. L’humour manque, les schémas narratifs ressemblent aux codes du shonen et ressortent particulièrement ici, et même au sein de ce même tome, les situations se répètent (attitudes de Chiba, notamment). Cependant, la fin est tellement inattendue et prometteuse que l’on a tendance à oublier tout ce qui se passe avant -ce que l’on fait sans trop de difficultés- pour se concentrer uniquement sur le tome suivant ! Haold Sakuishi est vraiment un maître en matière de cliffhangers ! Et puis on peut quand même retenir de ce tome l’esprit de Beck mis à mal par le peu de progression de Koyuki, et la surprise de celui-ci quant à l’étrange rêve qui le surprend un soir, sans qu’il en comprenne la signification. On peut alors y admirer le talent du mangaka pour caricaturer les célébrités, toutes reconnaissables. Beck continue son chemin, tout en charmant petit à petit ses adeptes.


NiDNiM


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
NiDNiM
15 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs