Beck Vol.34 : Critiques

Dernier opus de la série, ce 34ème volet débarque enfin, après que les précédents volumes aient préparés le terrain et la piste de sortie. Que va-t-il advenir de nos trublions japonais ? Le succès, la gloire, ou tout simplement l'osmose...

Effectivement depuis quelques chapitres, l'auteur et son staff prennent le temps de nous clôturer l'histoire proprement. Chaque musicien est étudié finement et se voit introspecté le temps de quelques pages afin de faire ressentir le vécu et le feeling que lui a apporté le groupe et l'amitié indéfectible qui lie les rockeurs.
Pas à pas, c'est vers une sortie remarquée et remarquable que se dirige Beck. Tout est mis en oeuvre pour satisfaire le scénariste, les lecteurs - voire même le groupe et ses membres pour les plus atteints des fans !
C'est vers le milieu du volume que la mauvaise surprise apparaît... déjà fini... et oui... Seulement Harold Sakuishi nous consacre le reste du scénario à développer l'un des personnages phare de la série mais trop peu présent physiquement... les coulisses en quelque sorte et les prémices des rencontres apparaissent alors comme inéluctables et miraculeuses... Une mauvaise surprise très vite oubliée, vu la qualité des flashforwards fournis...
Une série comme on n'en trouve trop peu, faisant passer le lecteur par divers stades d'émotions, du frisson à la joie en quelques pages... donnant envie de se plonger dans l'univers rock japonais, mondial ou des dinosaures instigateurs... Une passion communiquée par toute l'équipe à l'origine de ce manga pour les ados éternels que nous resterons !

Finalement, une fin digne d'un grand titre, tout le petit monde a eu son heure (ou sa page) de gloire...
Beck est mort ! Vive beck !

daigoro