Beck Vol.11 - Actualité manga

Beck Vol.11 : Critiques

Beck

Critique du volume manga

Publiée le Vendredi, 11 Décembre 2009

Comment reprendre une vie normale après un succès démentiel remporté au Greatful sound ? Les membres de Beck, un peu désorientés, des souvenirs plein la tête, ne pensent qu’à une chose : leur séparation. Pour Yukio, qui s’est particulièrement impliqué dans ce concert, reprendre l’école après un tel moment de folie mais aussi après une proposition en or de la part de Léon, qu’il a refusée, ce n’est particulièrement pas évident. D’ailleurs, tout bascule : Ryusuke a disparu, Saku va déménager, Chiba se reconvertit en cuisinier du dimanche et Taira a changé de groupe, son amour de la musique étant plus fort. Cependant, une telle situation de rupture va faire grandir les relations humaines entre Koyuki, Saku et les deux jeunes filles qui les soutiennent. Si la musique passe presque au second plan dans ce tome, l’amitié et la maturité des personnages est le maître mot. C’est donc une lecture plus tranquille que nous offre Sakuishi, afin de libérer toute la pression présente dans les derniers tomes. On se rend bien compte qu’une évolution majeure est en train de se produire dans l’esprit de notre héros qui, coupé de Beck, ne se repose que sur lui-même. Plus que la folie d’un concert, on retrouve ici les doutes, l’espoir et les désillusions concernant un groupe de musiciens d’exception, obligés de se séparer.

Mais tout ne s’arrête évidemment pas là. Koyuki, qui abandonne tout statut habituellement passif, va prendre en main la renaissance de Beck qu’il souhaite à tout prix instaurer. L’un après l’autre, ils acceptent afin de retrouver la passion unique de jouer ensemble. Mais bien sûr, avec un membre disparu dans la nature, rien n’est évident. Après de nombreuses pages de déclin et de laisser aller, Koyuki a de nouveau un but : retrouver Ryusuke parti aux états unis, reformer Beck. L’entraînement, les petits boulots, tout reprend comme avant et Chiba, Taira, Saku et Yukio sont revenus au point de départ. Ce tome est une grande bouffée d’air frais qui permet de reprendre des bases et de retrouver une promesse de progression. Car sans Ryusuke, Beck n’est plus tout à fait Beck et il faut tout reprendre au début, combler les manques et s’améliorer, toujours plus, afin de dépasser les frontières japonaises. Même si ce volume est globalement bon, on en vient à regretter la cohésion du groupe et il nous tarde de retrouver Beck au meilleur de sa forme. Les voir ainsi de nouveau débuter est frustrant, mais à la fois réaliste et très pertinent.


NiDNiM


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
NiDNiM
16 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs