Be x Boy Magazine Vol.7 : Critiques

Sous une couverture très ... rose qui clame haut et fort le premier anniversaire du magazine, c’est surtout la découverte de quatre nouvelles séries qui nous ravit ! Mais pour ce qui est des anciens, tout d’abord ... On ne retrouve malheureusement, et à part Shcool of the muse, que les séries les plus décevantes du magazine. Viewfinder, tout d’abord, met en position de supplications le pauvre petit Akihito devant son bourreau qui ne manquera pas d’en profiter, tout parce que l’ennemi dudit bourreau a enlevé les camarades du pauvre petit. On dirait presque qu’ils s’allient pour torturer notre pauvre héros ! Welcome to the chemistrery lab, ensuite, qui pour une fois montre un aspect plus adulte de sa narration, avec deux protagonistes moins étranges et des sentiments un peu plus réalistes. Puis My demon and me continue sur le flash back de Setsu qui montre sa naissance ... Toujours un peu ennuyant, ce passage parait toutefois se terminer là par le réveil du Setsu que l’on connait, et l’on espère une concentration accrue sur le présent, qui n’évolue pas beaucoup ... Vient ensuite un très long chapitre de Yebisu Celebrities, qui lui aussi avance sur la bonne voie avec un développement pertinent de Kano et Ryo, qui parviennent à nous offrir des sentiments certes teinté de dramatisme mais plus réels que la plupart de ceux que l’on peut voir dans ce domaine ! Enfin, School of the muse se révèle étonnamment décevant : c’est une histoire de fin de tome qu’on nous livre ici, et même pas un chapitre de l’histoire principale ! Ce qui manque un peu d’intérêt ...

Parmi les nouveautés, on comptera simplement un chapitre de Youka Nitta, auteur bien connue dans l’univers du BL, avec un très petit chapitre alléchant mais encore trop flou pour que l’on s’y intéresse vraiment. Les quatre réelles nouveautés sont, quant à elle, plutôt de bonnes surprises ! In the name of beauty se veut élitiste, dans un discours de Beauté et de Poésie, un univers tout particulier se crée alors, s’entourant d’une sensualité palpable dans les simples regards des personnages. Et pour cause, les dessins sont sublimes ! In God’s arms aussi a l’avantage du visuel, et l’histoire assez simple pour l’instant intéresse pourtant du point de vue du trio amoureux peu habituel, au vu du jeune âge de l’un d’entre eux, mais surtout de l’attachement maladif du héros à un de ses camarades. Lost Memories aborde un thème on ne peut plus classique dans le BL, et pourtant la narration sait se faire sympathique. Loin d’être impérissable, on l’oublie vite mais ne nions pas avoir passé un bon moment ... presque de quoi éveiller notre envie d’en savoir plus. Enfin, Open 24 hours a day avec, là encore, un trait agréable et rondouillard, présente des personnages sympathiques, peu originaux mais avec des émotions naissantes fraiches et facile à appréhender. Parfait pour un magazine de prépublication, malheureusement un peu moins pour un volume relié. Mais dans l’ensemble c’est un bon septième opus du magazine, avec de bonnes nouvelles séries à découvrir.

NiDNiM