Be x Boy Magazine Vol.14 : Critiques

Cela faisait bien longtemps qu’on avait pas eu droit à un nouvel opus du Be x Boy. Il revient ici en force, avec nouvelles séries et cadeaux à la clés. Trois jaquettes inédites à placer sur vos mangas « préférés » : Viewfinder et Silent Love, la troisième étant une surprise qui n’a rien de bien folichon folichon, mais enfin ... Commençons d’abord par ce qui ne change pas. His favorite est toujours aussi pertinent, amusant et nous donne envie d’en lire bien plus sur une histoire d’amour pas comme les autres. Y own private otaku donne toujours dans le fan service le plus total, et se dévoue entièrement à l’appât des lectrices par de beaux corps entrelacés. In God’s arms est toujours aussi intéressant, en sachant se renouveler à partir de pas grand-chose puisque les clichés restent, mais notre intérêt également. Et ça, c’est tout de suite plus rare ... On a hâte de découvrir la suite de ce drôle de couple même pas encore formé ! Punch up est égal à lui-même, mais ce long chapitre nous permet de davantage nous familiariser avec les personnages qu’on avait un peu de mal à suivre dans toutes leurs excursions. Voilà en gros, avec le roman Yebisu Celebrities, ce qu’on connait. Profitons-en pour saluer encore les petits reportages et interviews, même si le compte rendu de la yaoi yuri con se fait un peu vieux, étant donné que la convention s’est déroulée en octobre dernier ...

Et à part ça ? D’abord, les premiers de la classe. Prism of feeling est reposant et tendre à la fois, petite nouvelle écrite par l’auteur du one shot « Le labyrinthe des sentiments », qui nous avait réellement emballé. Une relation complexe, des personnages matures, des choses qui ne cessent d’évoluer et rien qui ne se précipite ... Que du bon ! « Sweet Desire » est également félicité. Ecrit et dessiné par une auteur française, ce petit début d’histoire s’annonce sympathique, plutôt bien dessiné et tout à fait respectable. Bref, on aime bien et on attend de voir si l’auteur réussira à insuffler du caractère à son œuvre. Et puis il y a ... les trois autres. Entre un délire d’host club où tout avance en un clin d’œil, des mannequins hyper clichés qui n’ont que quelques pages pour être attirés l’un par l’autre et ... et le pire. Un homme qui doit épouser la petite fille de celle qu’aimait son grand père sauf qu’elle n’a eu qu’un petit fils et ... bref, il tombe amoureux en un regard, lui déclare sa flamme avec guimauve à la clé, ce qui suffit à l’autre pour plonger, et hop on s’envoie en l’air. Ces trois nouvelles séries sont totalement décevantes et ridicules, reprenant tous les stéréotypes vieux jeu du yaoi. Gâchant notre lecture et agressant notre envie de qualité et de bons moments de lecture. Heureusement que le reste rattrape parce que là ...

NiDNiM