Bastard Vol.1 : Critiques

Bastard !! Ankoku no Hakaishin

Critique du volume manga

Publiée le Jeudi, 14 Février 2008

Bastard est l’un des tous premiers titres traduits en Français qui n’e soit pas passé par le Club Dorothé, c’est l’une des toutes premières prises de risque de l’éditeur Glénat, et pourtant avant d’arriver chez nous, le titre jouissait déjà d’une certaine renommée…
Bastard est un titre à la fois surexcité et surexcitant! Longtemps, pendant des années même, Bastard fut mon titre favori, il y avait tout ce qu'il fallait pour faire de ce titre le meilleur qui soit, des personnages archi-charismatiques, de l'humour (drôle; ce qui n'est pas forcément le cas), de la fantasy, un peu de violence (même beaucoup en fait), et surtout des antihéros arrogants, malsain, égoïste... Dark Schneider (DS) dans toute sa splendeur.
Ce qui fait la force de ce manga, c'est justement DS, magicien surpuissant qui affronte son ancienne armée pour leur montrer qu'il est toujours le patron, son but en premier lieu étant de conquérir lui même le monde, son ancienne armé, dirigé par d’autres, se dressant devant lui, puis à petit à petit, étant obligé de partager le corps d'un jeune garçon, il va finir par apprécier cette humanité qui l'entoure.
Et soyons claire, DS est l’être le plus puissant qui soit, personne n'est en mesure de lui tenir tête, il le sait, le fait savoir et le prouve volontiers!

Ce qui touchera le cœur de tous les lecteurs écoutant du Métal, c’est que l’auteur lui même est fan du style, et tout le titre croule sous les références, plus ou moins évidentes, on en trouve dans les noms des personnages, des sorts, des royaumes, on trouve des images rappelant des pochettes d’albums, et même certaines phrases qui font références à des titres de chansons ! Certes le néophyte passera à coté, et même s’en moquera, mais le fan de Métal, va se régaler à chercher toutes les références !

Le graphisme de ce titre passe de bien à tout simplement fabuleux, Hagiwara étant devenu un vrai génie du dessin! Rare sont les auteurs pouvant se vanter d’avoir un coup de crayon comme lui !
A priori il y a tout dans ce titre, le graphisme, les personnages, l'humour décalé, l'époque, tout ça fait déjà de ce titre une oeuvre remarquable, en plus de cela s'ajoute toutes ces références qui enrichissent la lecture, on est tous content quand on découvre une référence de plus (bon si vous connaissez rien en Métal, là forcément...), en plus de cela, Hagiwara pioche dans tous le bestiaire de la Fantasy: Elémentaux, Minotaure, Beholder, Dragons, Golem, Vampire, Lyche, Loups garous, Zombis, Cockatrix... on a droit à tout! En plus il explique d'où vient tout ce bestiaire... décidément, quel talent!

Par le suite l’auteur va se tirer une balle dans le pied, en perdant le fil de son scénario, en frôlant beaucoup trop avec le hentai… mais pour le moment on en est pas encore là !

A noter que pour la première édition du titre, Glénat nous propose des couvertures minables, avec rabas en carton, l’illustration de celle ci est salement amputé par une bande de couleur affreuse (roulement vert – violet – orange)… et dire qu’à l’époque ça se voulait professionnel… une honte ! Ca sera corrigé pour la 2e édition.

Malgré ce travail lamentable pour la couverture, pour ce qui est du titre en lui même la magie opère dés le premier volume, et on est déjà conquis !



erkael


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Erkael
16 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs