Basara Vol.2 : Critiques

C’est une couverture bleu marine qui accueille ce tome deux, seul opus ayant droit à un tel coloris. Comme une tache dans le décor, cela convient pourtant bien au personnage en couverture, papillon de nuit. Mais dans une bibliothèque, il faut avouer qu’on aurait préféré une tranche blanche, comme tous les autres volumes ! Mais ce n’est pas pour autant que l’on apprécie pas de se replonger dans l’histoire de Basara. Tatara, alias Sarasa, désire atteindre sur les conseils de son grand père la ville de Sakurajima, dans la contrée du Kyushu. Pour cela, elle doit traverser la mer rencontrée à Suo, et c’est papillon de nuit qui la sauvera encore de l’impasse. Alors qu’elle garde son identité secrète, la jeune fille est pourtant rapidement soupçonnée par les sbires du roi rouge et son seul échappatoire est la route indiquée par son protecteur : le tunnel de Kenmon. Elle y rencontre beaucoup d’épreuves et de difficultés, mais grâce à une éducation centrée sur la réflexion et l’intelligence, Sarasa parvient à bout de ce tunnel effrayant en un rien de temps … Pour découvrir de l’autre côté que quelqu’un usurpe l’identité de son frère. Et ça, il n’en est pas question !

La rencontre avec Hayato ne se fera pas sans douleur et sans émotion, et le héros rebelle Tatara commence alors déjà à rassembler des troupes grâce à ce jeune freluquet qui semble prêt à « le » suivre bien loin. Amitié naissante, mais surtout retrouvailles entre Sarasa et Shuri, les deux ennemis qui apprennent à se connaitre et se pose des questions l’un sur l’autre. Un oasis agréable dans l’épopée de Tatara, qui prévoit beaucoup d’humour même si les rencontres hasardeuses sont d’étranges coïncidences … On apprécie de plus de voir, ainsi, que les opposants de Tatara ne sont pas comme elle l’imagine, à savoir sans pitié et totalement despotique. Il y a une certaine forme de prospérité sous leurs pas, et Shido devient de plus en plus attachant au contact d’un roi rouge un peu autoritaire voire violent mais qui au final sait parfois se montrer juste. A l’assaut de Sakurajima, Tatara va faire une bien étrange découverte et comme dans le premier tome, la narration nous donne envie de continuer malgré ses maladresses et ses imperfections.

NiDNiM